Carlsbad, ses eaux minérales, et ses nouveaux bains à vapeur / [Joannes de Carro].
- Carro, Joannes de, 1770-1857.
- Date:
- 1827
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Credit: Carlsbad, ses eaux minérales, et ses nouveaux bains à vapeur / [Joannes de Carro]. Source: Wellcome Collection.
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![suirant re^])èrf‘ ({ii'on en boit, la force (lont on la lait, et la qiiaaiité qu’ou en prend, j’ob- îBcrverai cependant (jn'iiicounne à raiiliqnilé et an moyen ai^e, elle est (loeaiie, dejmis deux siècles, une liabitiulc , un besoin, presque une seconde nature, pour des nations entières, té- moin riminense commerce qu’on en lait et qui fit dire à M. de la Teyrouse: „ Qu’on n’eii bu- ,,voit pas une tasse liors delaCiiine, qui n’eût ,, coûté une humiliation à quelque négociant ,, européen, ” ainsi que Franklin, en ])arlant des mauyais traitemeiis qu’enduroient les nègres dans les plantations américaines, avolt tbt : „ Qu’on ne faisoit nulle part fondre un mor- ,,ceau de sucre, cpû n’eût coûté du sang Im- ,, main. ” Les persoimes acconlumées au thé, dès leur ieunesse, y trouvent une jouissance qui se reuouYelle tous les jours, et, loin de s’en las- .ser, elles ne savent comment déjeuner autre- ment, admettant comme axiome „ qu’une bonne tasse de thé rafraîchit quand on a chaud, et réchauffe quand on a froid. ” On a dit mille fois que le calé étoit un poison Lent^ et d’in- nombrables vieillards l’ont trouvé vt/ ient, cjiûiis en ont bu pendant près d un siècle. Un homme qui n’a jamais fumé, ni prisé, ni mâché du ta- ])ac, en comprend aussi peu le besoin qne la jouissance; et il idest pas douteux qn’oii pour-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29295877_0186.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)