Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol.
- Rossignol, Jean-Pierre, 1804-1893.
- Date:
- 1858
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Credit: Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol. Source: Wellcome Collection.
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![<i lavée à la craie de Sardaigne, puis on la fumige au soufic; ensuite . « on la décrasse avec la craie de Cimolus quand c’est une étoffe de « couleur sincère, car si la teinte est fausse, elle se îévèle, noircis- « sant et se délayant par l’action du soufre ; la craie de Cimolus, au « contraire, attendrit et égaie d’un certain éclat les couleuis sin— « cères et riches, assombries par l’action du soufre. La Grèce em- « ploie le gypse de Tymphée à la place de la craie de Cimolus. — « Ergo ordo hic est : primum abluitur vestis Sarda, dein sulphure « sufütur : mox desquamatur Cimolia, quæ est coloris veri ; fucatus « enim deprehenditur, nigrescitque, etfunditur sulphure: veros au- « tem et pretiosos colores emollit Cimolia, et quodam nitore exhi- « larat contristatos sulphure. Græcia pro Cimolia Tymphaïco utitur « gypso (1). » Théophraste confirme ce dernier renseignement, dans un passage où il a occasion de rapprocher les deux noms yvacpEÙ; et ypacpsu; : « Les peintres, dit-il, se servent aussi du gypse pour certains usages « relatifs à leur art ; les foulons l’emploient également, le répandant « en poudre sur les vêtements. — « Kat ol ypacpaç y_pCivxai xrj yuTw « Tipoç ma TWv xaxà xy]V tÉj£vÿ)v ext Ss ol yvacpEtç I[xtoxttovte; eîç xàc « tiaaxia (2). » Du reste, les foulons, comme les ouvriers en cuir généralement, paraissent avoir été encore les moins prisés parmi les artisans, déjà si avilis : « Qui ne sait, dit le rhéteur Aristide, que le métier qu’ils « exercent est pour plusieurs une cause d’avilissement? Par exem- « pie, qui songerait à faire compliment de leur industrie aux cor- « donniers, aux foulons, aux raccommodeurs de chaussures? — (( Ttç ou'/, olos toAAoT; omSoç x^v xs^vyjv oùcav ; Oîov, xoà; cxutoxoïxou;, « xal yva^etç /.al vsupop^acpou; xtç av £ÙSatp.ovtC£i£ x^ç xÉyvviç (3) ; )) Dans cet exemple aussi, remarquons-le en passant, par suite de l’inévitable confusion de yvacpfùç avec ypoccpEuç, la vulgate portait, avant les éditions critiques, ypacpEÏ;, les peintres. Maintenant, si, nous arrêtant ici, nous avions à tirer de ces obser- (1) Nat. Hist., XXXV, 17. (2) De Lapid., t. 1, p. 704, ed. Schneider. (3) T. Il, p. 33, ed. Sam. Jcbb.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22447623_0011.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)