Des ramollissements corticaux extra-Rolandiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 décembre 1900 / par Charles Touren.

  • Touren, Charles, 1876-
Date:
1900
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Credit: Des ramollissements corticaux extra-Rolandiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 décembre 1900 / par Charles Touren. Source: Wellcome Collection.

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    vivement combattue dans les travaux de Déjerine cl de Mil allié, la question n est pas encore définitivement tran- chée. S il se lait de la congestion cérébrale au niveau de cette zone motrice, on verra se produire des paralysies ou des convulsions épileptiformes dans les muscles de la moitié opposée du corps, et les détails de localisation dans lesquels nous venons d’entrer prouvent que l’on Peut facilement préciser le siège de la lésion. Si la lésion est étendue, on sera en présence d’une hémiplégie ; si elle est circonscrite, la paralysie sera partielle, elle por- tera seulement sur les muscles du bras ou de la jambe ou même sur un seul groupe de muscles. Supposons maintenant un foyer de ramollissement sié- geant en dehors de la zone rolandique, mais tout près de la limite de cette zone ; ce foyer, surtout au début de sa formation, sera de temps à autre entouré d’une zone de congestion. En effet, quand la circulation s’est inter- rompue dans un territoire de l’écorce par l’oblitération d une artériole, on voit que « la tension augmente dans le vaisseau et dans les artérioles qui naissent au voisinage de l’obstacle, d’où une fluxion collatérale qui explique la rougeur et le gonflement de l’infarctus » (Grasset). Cette fluxion collatérale, en s’étendant autour du foyer de ra- mollissement, arrive sur le territoire de la zone rolandi- que, et on voit alors se produire soit des paralysies, soit des convulsions épileptiformes limitées à un membre ou généralisées à toute une moitié du corps. Les muscles atteints pourront indiquer approximativement quel est le siège de la lésion : il est évident qu’en face d’une paraly- sie des muscles de la jambe, on pensera à un ramollisse- ment avoisinant la partie supérieure de la zone motrice