Traité des entozoaires et des maladies vermineuses de l'homme et des animaux domestiques / par C. Davaine.

  • Casimir Davaine
Date:
1877
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Credit: Traité des entozoaires et des maladies vermineuses de l'homme et des animaux domestiques / par C. Davaine. Source: Wellcome Collection.

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    On Irouvedeces Clres dans les maticlires inlestinales clicz les malades alleinls du cholera el de diarrli6e, dans I'urine all6r6e, dans le pus de labalanile, de la lcucorrh6e, etc. (voy. Path., p. 6b, 67, 293). FAMILLE DES GREGARINEES [Psorospermies]. Les Gregarines sont des (Hres vermiformes qui semblentconsUtu6s corame une cellule, avee un tegument lisse, sans organes locomoleurs, mais susceptibles de mouvements extremement lents, poss6dant parfois un appareil d'adh^sion et vivant en parasites. Elles sont ordinaiie- raent r6unies en grand nombre, Les Psorospermies sont des fitres 6galement tr^s-simples, toujours immobiles, pourvus d'une enveloppe plus ou raoins rfisistante, lisse ou couverte de cils, ayaiit la forme d'une utricule, d'un oeuf d'helmin- ihe, d'une navicelle, etc., avec un contenu grenu ou forra6 de corpus- cules particuliers; vivant en parasites ; ordinairement r6unis en Irds- grand nombre. Les Gregarines et les Psorospermies comptent parmiles 6tres orga- nises les plus simples; leur place dans le r6gne organique est incer- taine. Beaucoup de naturalistes les regardent comme des animaux; d'autres les consid6rent comme des v6g6taux. Du reste, il est proba- ble qu'on a rapproch6 dans cette famille ou dans cette classe des 6tres tr6s-diff6rents. Les Gregarines peuvent atteindre jusqu'a 10 millimetres de lon- gueur ; mais ces Stres sont le plus souvent k peine visibles a I'oeil nu. Leur tegument parait depourvu de structure; leur contenu est un li- quide limpide, rempli de corpuscules grenus au milieu desquels existe un corps clair, globuleux ou ovalaire, mobile, ayant jusqu'a un certain point I'apparence d'un noyau de cellule. Le corps des Gregarines est parfois allonge, verraiforme, et I'une des extr6mites (lete?) est pourvue d'un appareil d'adhesion (disque ou trompe avec crochets); une cloison transversale le divise en deux ca- viies ; le noyau est place dans celle qui est la plus eioignee de la tetc. Les Gregarines se rapprochent et se conjuguent en vue de la reproduc- tion (?). Le mode de propagation de ces parasites est encore fort obs- cur. Certaines especes engendrent des ISavicelles. On a suppose que des grains germinaiifs 6migrent dans d'autres h6tes el qu'ils devien- nent I'origine de Psorospermies. La propagation des Ps( rospermies n'est pas mieux connue. Les corps oviformes se segmentent en plusieurs corpuscules, qui se resol-