Contribution à l'étude des paralysies radiculaires traumatiques du plexus brachial : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 janvier 1913 / par Léon Gueit.

Gueit, Léon, 1888-

Date:: 1913

Credit: Contribution à l'étude des paralysies radiculaires traumatiques du plexus brachial : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 janvier 1913 / par Léon Gueit. Source: Wellcome Collection.

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$inlrn-racliidiomie est conleniic; avec la moelle dans le canal rachidien. I^es nei-ls sont divisés (mi leurs deux i-acines constitutives : ranlérieure motrice, la postérieure glan- glionnaire sensitive ; ces racines sont divisées en radi- cules, 4 à 6 pour l’antérieure, 6 à 8 pour la postérieure, ce qui, au point de vue dynamique, amoindrit beaucoup leur résistance. Entourées par les méninges, elles sont séparées l’une de l’autre par le ligament dentelé. Les méninges leur for- ment gaine ; l’arachnoïde les accompagne jusqu’au trou de conjugaison ; la dure-mère se confond avec leurgaîne externe. Le ganglion de la racine postérieure, situé dans le trou de conjugaison adhère par son enveloppe durale au périoste. Ce ganglion est relativement mobile et les tractions sur le rachis l’amènent facilement hors du l'a- chis. Les racines sont entourées par les veines intra-rachi- diennes ; au niveau du trou de conjugaison les veines anastomatiques descirculations intra etextra-rachidiennes leur forment des circelli veineux qui les entourent com- plètement, et, dans le -canal transversaire, les trois raci- nes 5, G, 7, situées en arrière de l’artère vertébrale, sont au sein même du plexus veineux qui l’accompagne. L’obliquité intra-rachidienne des racines les accole, sur un trajet plus ou moins long, aux flancs de la moelle, et l’anatomie pathologique des fractures du rachis nous montrera l’association fréquente des lésions radiculaires aux lésions médullaires. ' Dans leur segment extra-rachidien, les racines du plexus brachial traversent tout d’abord les scalènes, et l’obliquité du muscle eu bas et en dehors comme son élargissement progressif rendent la traversée scalénique plus longue pour les racines inférieures. Le segment$