Essai sur la réunion immédiate des plaies après l'amputation des membres : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 17 juin 1824 / par Jh. Gensoul.
- Gensoul, M. (Joseph-Ferdinand), 1766-1833.
- Date:
- 1824
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Credit: Essai sur la réunion immédiate des plaies après l'amputation des membres : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 17 juin 1824 / par Jh. Gensoul. Source: Wellcome Collection.
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![la fièvre, qui en sont les conséquences , et, de plus, prévenir dans quelques circonstances le développement de cette funeste complica- tion que l’on a désignée sous le nom de pourriture d’hôpital. Dans les deux cas encore, par ce moyen l’on abrège beaucoup la douleur des pansemens , la longueur du traitement, et par conséquent le malade est moins exposé à tous les accidens qui peuvent résulter, pendant que k^lai^ést en pleine suppuration (i) , des moindres écarts du régime et des impressions morales ; enfin on obtient une cicatrice liuéaire plus ferme et moins susceptible de se déchirer. Je soutiens même que la plaie qui résulte d’une amputation doit être plus facile à réunir, parce que l’opérateur a dû ménager beaucoup de parties molles pour n’êlre pas obligé de surmonter avec effort la contractilité musculaire et la contractilité de tissu. Mais la réunion secondaire offre, dit-on , les mêmes avantages, car elle retarde très-peu la cicatrisation. En effet, quelques malades qui ont été soumis à ce mode de traitement ont été guéris avant le ving- tième jour. Je conviens que, par cette méthode, dans quelques cas heureux et très-rares, l’on a pu obtenir des succès semblables à ceux que l’on doit souvent attendre de la réunion par première intention ; mais le plus ordinairement l’inflammation que l’on aura provoquée en mettant dans la plaie des corps étrangers ( que l’on recommande expressément d’extraire de toutes les solutions de continuité] ; cette lorsque l’os est détaché, pour sortir, il soulève, déchire la cicatrice, qui se referme aussitôt. (1) On attribuait autrefois les inflammations internes qui se développent alors à la résorption du pus ; mais l’on croit maintenant que ce phénomène n’est qu’un effet de la révulsion opérée par une irritation intérieure. La pLiie, parles rela- tions sympathiques qu’elle entretient avec tous les organes, les rend plus suscep- tibles de s’enflammer sous l’influence des causes les plus légères ; et alors on peut dire qu’il s’établit une espèce de lutte entre l’irritation de la plaie et celle intérieure, et que , si cette dernière l’emporte, l’inflammation est d’autant plus intense que la plaie a dû agir sur elle comme un dérivatif trop faible, qui ne sert qu’à accroître l’inflammation qu’il devrait combattre.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2247674x_0009.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)