Étude sur les amputations partielles du pied et de la parte inférieure de la jambe / par M. Legouest.
- Legouest, Venant-Antoine-Léon, 1820-1889.
- Date:
- 1856
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Credit: Étude sur les amputations partielles du pied et de la parte inférieure de la jambe / par M. Legouest. Source: Wellcome Collection.
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![1 ar ralcaiiéum, scié obliquement de la parlie posléiMCure <! (le sa grande facette arîiculaire h la partie inférieure do > rarticniaiion cuboïdienne, vienne au contact, doit être j! au moins de trois centimètres à partir du bord posté- i rieur de la mortaise. En faisant affleurer les os en 1 arrière^ la j)ortion restante de l’apophyse antérieure I du calcanéum, taillée en biseau, déborde le tibia en t avant et vient faire entre les lèvres de la plaie une i: saillie de deux centimètres que, à la rigueur, on ) pourrait retrancher avec des tenailles incisives. Si, \ au lieu d’agir ainsi, on repousse le calcanéum en ar- 'i rière pour le mettre au niveau du tibia en avant, on L exagère la disposition fâcheuse que nous allons si- lî gnalcr. Le but qu'on se propose dans la résection libio- j calcanéenne est défaire reposer le poids du corps di- i rcctementsur lecalcanéum. donlla direction doitêtre I la même que celle de l’axe du tibia ; mais, dans la S section des os telle que la conseillent M. Pirogoff et I surtout M. Sédillüt, il n’en est point ainsi. Eu effet, I' mis en contact par le bord postérieur de sa section 1 avec le bord postérieur de la section du tibia, le £ calcanéum ne se trouve pas directement au-dessous ) de celui-ci ; les axes de ces deux os se coupent I obliquement; l’apophyse postérieure du calcanéum 1 proémine en arrière et fait un angle obtus avec I la face postérieure du tibia, en même temps que son ] apophyse antérieure sectionnée déborde le bord an- térieur de l’os de la jambe. Les tubérosités inférieures J de l’os du tarse devant reposer sur le sol, ne soutien- > lient que par la partie postérieure le tibia, [lorlant à J faux dans tonte sa partie antérieure. Si on attire le calcanéum en avant, de façon à i mettre son point d’appui dans l’axe même du tibia, 1 on exagérera la saillie de l’apophyse antérieure entre les lèvres de la plaie, le tibia dépassera le calcanéum en arrière, et les os ne seront plus en contact dans une étenclue suffisante. Si, au contraire, on repousse le calcanéum en arrière, ses tubérosités ne seront](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22331050_0039.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)