Volume 1
Traité complet d'ophthalmologie / par L. de Wecker et E. Landolt ; anatomie microscopique par les professeurs J. Arnold, A. Iwanoff, G. Schwalbe et W. Waldeyer.
- Wecker, L. de (Louis de), 1832-1906.
- Date:
- 1880-1889
Licence: Public Domain Mark
Credit: Traité complet d'ophthalmologie / par L. de Wecker et E. Landolt ; anatomie microscopique par les professeurs J. Arnold, A. Iwanoff, G. Schwalbe et W. Waldeyer. Source: Wellcome Collection.
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![Ludden, Mauchle, Lightbody, et tout dernièrement par Ciaccio, Longworth et Poncet. Cependant, bien que j'accepte complètement les faits publiés par Krause, je conserve néanmoins les doutes exprimés dans Tédition allemande de ce travail. Nous sommes loin d'être arrivés à une certitude et à une clarté complètes touchant les nerfs de la conjonctive, ainsi qu'il résulte de la biblio- graphie sur la matière, telle qu'elle suit. Si nous réunissons dans cet alinéa tout ce qui a été dit de positif sur les nerfs de la conjonctive, nous signalerons : l'' L'existence d'un réseau de fibres nerveuses à double contour, d'où partent d'autres fibres pâles, sans moelle, qui se perdent dans le voisinage du bord cornéen en s'entre-croisant entre elles. D'après Poncet, c'est une des trois manières dont les nerfs se terminent dans la conjonctive. Krause parle seulement d'un plexus de fibres nerveuses, à double contour, dans le tissu cellulaire sous-conjonctival ; il conteste le réseau terminal de fibres pâles dans la conjonctive, lequel réseau serait simulé par l'entre-croisement des fibres. Du reste, à la façon dont Pon- cet a rédigé sa description, on pourrait croire qu'il a plutôt pensé à un plexus qu'à un réseau terminal, quoiqu'il ait expressément employé le mot réseau, J. Arnold, Kôlliker, qui parle d'un plexus, et Mauclile, se prononcent pour l'existence dans la tunique propre d'un lacis de fibres pâles terminales. J'ai, moi aussi, décrit plus haut un réseau sous-épithélial de fibres pâles, que je ne saurais considérer comme terminal, puisqu'il en part d'autres filets ner- veux qui se rendent dans l'épithélium. Extrémités libres sous-épithéliales de fibres nerveuses à double contour (Engel, Zeitschrift der Wiener Aerzte, 1847, p. 309). 3° Extrémités libres sous-épithéliales de fibres nerveuses sans moelle (Mauchle). 4 Extrémités libres et réseau terminal de fibres sans moelle dans l'épithélium : Morano, Waldeyer, Ciaccio, Klein (réseau terminal de la membrane clignotante de la grenouille). — Helfreich et Morano ont, les premiers, démontré l'entrée dans l'épithélium de fibres nerveuses pâles. Krause nie la présence de nerfs dans l'épithélium con- jonctival, et est d'avis qu'il s'agit de vaisseaux lymphatiques [Anat. génér., p. 541). Pendant que tous les travaux sus-énoncés concluent, sauf quelques va- riantes qui n'intéressent pas le fond, à la non-existence de corpuscules terminaux dans les nerfs de la conjonctive, dans une autre série de pu- blications cette] terminaison spéciale est acceptée. Il s'agit d'abord, en pre- mier lieu, des corpuscules dont nous avons plus haut parlé en détail; en second lieu, des capsules coniques décrites par Inzani; enfin, des touffes ner- veuses (fiocchetti nervosi) de Ciaccio. Les touffes nerveuses doivent être de petits corps particuliers qui se présentent sur des préparations de chlorure d'or, et qui, dans beaucoup de rameaux séparés, ont l'aspect d'une fibre ner- veuse fusiforme ou floconneuse. Jusqu'à présent, personne n'a confirmé l'existence des corpuscules de Ciaccio et d'Lizani. Poncet et Krause les con- sidèrent comme un produit de la préparation. En tout cas, ils ne sauraient prétendre avoir une importance spéciale.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21641584_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)