Thèses présentées et publiquement soutenues à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 avril 1838 / par François Tardy.
- Tardy, François.
- Date:
- 1838
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Credit: Thèses présentées et publiquement soutenues à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 avril 1838 / par François Tardy. Source: Wellcome Collection.
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![lientes ; mais si celle transformation devenait trop tardive , on devrait la hâter au moyen de caustiques incapables de porter leur action au- delà delà partie malade, comme l’alun, le nitrate acide de mercure, une couche fort légère de la pâte de Vienne, etc Que la nécrose qui succède à la carie soit opérée par l’art ou par la nature, l’indica- tion, quand elle existe, doit être de favoriser l’exfoliation des parties mortes, au moyen de douches avec de l’eau simple ou légèrement alcaline , et de légères secousses imprimées avec des pinces. Dans le cas où la carie attaque toute l’épaisseur soit du crâne , soit du sternum, ou quand elle a commencé par la table interne, le traitement local est bien plus épineux. La maladie, en effet, est beaucoup trop étendue alors, pour pouvoir espérer quelque utilité d’aucun genre de topique, La cautérisation potentielle n’a pas assez d’activité pour pouvoir étendre son action à toute l’épaisseur des os malades, quand la dispo- sition de la carie ne permet de les employer qu’à l’extérieur; et son action est trop difficile à borner, pour qu’on puisse se permettre de la porter sur le siège du mal, à la faveur d’une perforation du crâne , lorsque cette circonstance existe. Quant à la cautérisation actuelle, ou par le fer (moxa, cautères chauffés à blanc), elle ne saurait jamais convenir, ni dans la carie du crâne, ni dans celle du sternum , attendu que dans la première espèce le calorique peut se transmettre aux méninges et au cerveau , etdans la seconde au rnédiastin, au péricarde , aux deux plèvres qui forment le rnédiastin et aux poumons eux-mêmes. La carie de l’apophyse mastoïdienne , dit Boyer, paraît presque seule faire une exception, en ce qui concerne d’appliquer le feu au crâne ; la grande distance qui sépare (]uelqucfois les deux tables de cette apo- physe , pourrait permettre d’y appliquer le cautère actuel ; encore faudrait-il que ce fut avec une grande circonspection, et sans jamais laisser séjourner le cautère long-temps de suite. Or, le calorique ne pénétrant ainsi jamais à une grande profondeur, il ne pourrait agir que sur les lames superficielles, et n’étendrait presque pas son action sur la table interne, qui, dans le cas dont il s’agit en ce moment, serait le siège principal de la maladie. Relativement à l’application immédiate %](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22361352_0016.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)