Volume 2
Elements of the philosophy of the human mind / By Dugald Stewart.
- Stewart, Dugald, 1753-1828.
- Date:
- 1816-
Licence: Public Domain Mark
Credit: Elements of the philosophy of the human mind / By Dugald Stewart. Source: Wellcome Collection.
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![pressed ; and on this point it is not surprising, if our judgments should be somewhat biassed by the phraseology to which we have been accustomed in our earlier years. ‘The few sentences to which I am inclined to object, I have distinguished from the rest, by printing them in small capitals.—Such explanations of my own argument as appear to be necessary, I have thrown in- to the form of notes, at the foot of the page. In the course of M. Prevost’s observations on the point in question, he has introduced various original and happy illustra- tions of the important distinction between conditional and abso- lute truths ;—a subject on which I have the pleasure to find, that all our views coincide exactly. ‘¢ A la fin de l’article que l'on vient de lire, * ’ingénieux auteur renvoie 4 ce qu'il a dit au commencement. II pense y avoir suf- fisamment prouvé que l’évidence particuliére qui accompagne le raisonnement mathématique ne peut pas se résoudre dans la per- ception de l’identité. Recourons donc a cette preuve. Elle se trouve consister toute entiére en réfutation. “J. L’auteur commence par remarquer, que quelques person- nes fondent l’opinion qu'il rejette sur celle qui prend les axiomes pour premiers principes. Et comme il a combattu celle-ci, il en conclut que sa conséquence doit étre fausse. Un tel argument a en effet beaucoup de force pour ceux qui sont partis d’une cer- taine théorie sur les axigmes pour en conclure l’'assertion contes- tée; mais il n’en a point pour les autres. Le rédacteur de cet article se range parmi ces derniers. Il a dit et. il pense encore, que le mathématicien avance de supposition en supposition; que c'est en retournant sa pensée sous diverses formes, qu’il arrive 4 dutiles résultats; QUE C'EST LA RECONNOISSANCE DE QUELQUE IDENTITE QUI AUTORISE CHACUNE DE SES CONCLUSIONS; et toutefois il a dit et il persiste a croire, que les axiomes mathéma- tiques ne font que tenir la place ou de définitions ou de théorémes ; et que les définitions sont les seuls principes des sciences de la nature de la géométrie. Voici ses propres expressions. * “ J’ob- ‘‘ serve que de bonnes définitions initiales sont les seuls principes ss | vigourctsemens suffisans dans les sciences de raisonnement “ DUr..0-+ C'est dans les définitions que sont véritablement con- ** tenues les hypothéses dont ces sciences partent...,...... On pour- ** roit concevoir [toujours dans ces memes sciences ], que les ‘* principes fussent si nettement posés, que l'on n’y trouvat autre ** chose que de bonnes définitions. De ces définitions retournées, ‘‘ résulteroient toutes les propositions subséquentes. Lrs DIVER #* Chap. IIL, Sect. 3. Art. IT. of this volume. t Essais de Philos. ‘Yom, II. p. 29, a Geneve chez Paschoud, 1804.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b33090397_0002_0606.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)