Volume 2

Elements of the philosophy of the human mind / By Dugald Stewart.

  • Stewart, Dugald, 1753-1828.
Date:
1816-
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Elements of the philosophy of the human mind / By Dugald Stewart. Source: Wellcome Collection.

    614/624 (page 592)
    “ nar exemple, se réduisent a nous répéter en cent mille fagons dif «< ferentes, que cest une figure, ov toutes les lignes tirées du centre ** a la circonférence sont égales. NOUS NE SAVONS DONC PRESQUE f RIEN. 7 ‘“‘ Cette derniére conclusion, a laquelle arrive Diderot, est d’autant plus étrange, comme le dit celui que la cite, que c’est précisement parce que les mathématiques travaillent sur la vérité conditionnelle, qu’elles sont douées d’une pleine certitude, ainsi que j'ai taché de la faire voir ailleurs, + et que c’est par consé- quent a ce titre qu’elles meritent éminemment le nom de sczence. Mais de ce qu'un philosophe, tel que Diderot, s’est égaré dans une conséquence a laquelle sans doute il aspiroit, je ne crois pas que l’on doive conclure a la nécessité de changer un langage philosophique et conforme a la verité. Si ce langage a une ap- parence de paradoxe, ce que je ne sens pas, il faut tacher de la réformer, a quoi je suis bien disposé a coopérer. * Dans tout le volume que j’extrais, il n’est plus question de ia discussion qui vient de nous occuper. Je ne crois pas en consé- quence avoir occasion d’y revenir. Ce n’est pas méme sans re- gret, et sans une sorte de répugnance, que je l’ai entreprise. Je ne la terminerai pas sans rappeller encore une fois que ]’espéce @ opposition qui régne entre nos opinions est moins réelle qu’ap- parente, et que Mr Dugald Stewart a jugé lui-méme que c étoit choses.” ArTIcLe II. (See page 329.) ? am indebted to M. Prevost. They are extracted from a letter, dated Geneva, Sth April 1815.—-My readers will thus be put in possession of the opinion of my learned friend on the only two questions of any moment which we have had occasion to discuss in the course of our Jong literary correspondence. The difference between us, in both instances, I perfectly agree with him in think- ing, is more apparent than real. ‘¢ Mais il y a une autre question sur laquelle nous différons, ou du moins nous 1 nous exprimons pas de méme. C’est ce qu’établit d’une maniére positive, et daws des expressions bien -honorables pour moi, la note qui se trouve au bas de la page 3114 * Lettre sur les ayeugles. Des Signes, p. 15 et 25 et suiv.—Essais de Philos. Tom. II. p. 12 et 15> + Page 329 of this edition,