Influence des passions sur la production des maladies, ou, Recueil des mémoires qui ont été distingués par la Sociéte libre des Sciences Physiques et Médicales de Liege, au concours établi fur cette question.

Date:
1809
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Influence des passions sur la production des maladies, ou, Recueil des mémoires qui ont été distingués par la Sociéte libre des Sciences Physiques et Médicales de Liege, au concours établi fur cette question. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Francis A. Countway Library of Medicine, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Francis A. Countway Library of Medicine, Harvard Medical School.

    26/482 (page 22)
    ( 2^ > cins fur celui, qui précédemment a eu la petite vérolç ou la vraie vaccine ; mais ce n-eft point alors une afFeftion conflitutionnelle^ c'eft une affeftion purement îocale & comme TobCerve la Commiffion de Milan, ceux qui l'éprouvent contraétent la vraie puftule vac- cine, fans en contrafter la maladie. Les accidens que j'ai effuyés dépendaient unique- ment de la localité du bouton & fi communément dans les vaccinations, on n'a point lieu de remarquer Aqs phénomènes auffi extraordinaires ^ c*eft qu'alors on fait les piqûres fur les bras où l'appareil nerveux eft bien moins compliqué ^ tandis que la pratique dé- montre chaque jour, combien eft dangereufe une irritation même légère appliquée aux doigts. J'ai cru devoir remettre aufîi à la Société une notice fur quelques cas rares, obfervés en Tan 13 , fur des eonfcrits du département de TOurte. Cette notice fe compofe de neuf observations parmi lefquelles on remarque celles de deux albinos dont Tun eft né dans Tarrondiflement de Malmédy ^ l'autre près de Munfter, obfervations qui concourrent a prouver que les indi- vidus qui nailTent ainfî conformés, n'appartiennent point a une race réelle & conftante, mais qu*ils n'oiÎTent qu'un état de maladie, de dégénération par- ticulière & ne doivent être régardés, ainfi que Ta ait ]^uffon^ que comme des êtres difgraciés de la nature. Enfin j'ai préfenté ivn Mérnoire fur la tumeur lacrymale- J'ai prouvé quelle ne dépend pas toujcfurs de l'obftxuc- tion du canal nazat, niais qu'elle n'a pas non plus fon fiège dans laçonjonftiye, comme le pr^étend So^rpa.