Étude sur diverses formes de sclérose hépatique et leurs caractères différentiels / par A. Surre.

  • Surre Alexis-Abely.
Date:
1879
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Étude sur diverses formes de sclérose hépatique et leurs caractères différentiels / par A. Surre. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    4/198 (page 6)
    connaître la structure d'un lobule hépatique pour connaître la structure du foie. Les lobules sont des petits corps polyédriques à cinq ou six facettes, configurés de manière à se mouler sur les facettes des granulations environnantes sans laisser le moindre vide. Ils sont la partie active, la partie vivante, en un mot l'organe sécréteur de cette glande. Il n'existe qu'un seul ordre de lobules. Ils sont simplement juxtaposés et conservent leur indépendance. Ils sont séparésles uns des autres par un intervalle égal à peu près au quart de leur diamètre, et rempli par les vaisseaux allant se ramifier sur leur périphérie, ou émanant de leur épaisseur. Bien que parfaitement distincts et indépendants, ils affectent donc entre eux les relations les plus multipliées et les plus intimes. Leur diamètre est d'un milimètre ; leur nombre, dans un foie de moyenne grosseur, s'élèverait d'après M. Sappey à douze cent mille. Chaque lobule est abordé à la périphérie par plu- sieurs veines interlobulaires'(veine porte) qui se divisent en étoiles à nombreux rayons et d'où se détachent des capil- laires centripètes qui, après avoir échangé des anastomoses transversales et obliques, vont se collecter au centre du lobule où nait l'unique veine intra-lobulaire, origine des veines sus- lobulaires, origines elles-mêmes des veines sus-hépatiques. Les lobules du foie se composent de cellules en nombre très-considérable, puisque l'auteur consciencieux et savant que nous venons de citer en compte 310,000 environ dans 1 millimètre cube, qui équivaut à peu près au volume des lo- bules. Les cellules hépatiques sont échelonnées, sans offrir dans leur arrangement une très-grande régularité, autour des capillaires sanguins qui convergent de la circonférence au centre du lobule. C'est pourquoi, sur une coupe, elles sem- blent disposées en séries linéaires offrant une convergence