Étude sur le ptérygion : thèse pour le doctorat en médecine / par Charles Larroque.

  • Larroque, Charles.
Date:
1877
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Credit: Étude sur le ptérygion : thèse pour le doctorat en médecine / par Charles Larroque. Source: Wellcome Collection.

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    Il est parfaitement établi, en effet, que le tissu cellulaire lâche qui unit la conjonctive au globe oculaire renferme chez l'adulte quelques cellules adipeuses qui, comme tous les autres éléments de la muqueuse, peuvent se rencontrer dans le ptérygion. Ces cellules sont surtout multipliées dans le grand angle de l'œil, et lorsqu'elles se groupent en petites masses lenticulaires à l'extrémité du diamètre transversal, à trois ou quatre millimètres en dedans de la cornée, elles constituent ce que l'on appelle le pinguecula. D'un autre côté, la petite tumeur de ce nom se présente avec des caractères trop tranchés pour que des hommes de valeur aient pu la confondre avec cet onglet. Nous préférons admettre, et cela avec raison, croyons-nous, que dans les cas où un ptérygion de cette nature se présente à l'observation, l'hypertro- phie porte moins sur les éléments propres de la mu- queuse que sur les cellules adipeuses. Ces dernières se trouvant alors relativement plus nombreuses donnent à la production morbide sa coloration jaunâtre parti- culière. Toutes ces variétés néanmoins ne représentent que des degrés plus ou moins avancés, que des nuances, des transformations de la même maladie. C'est pourquoi, bien qu'elles ne soient pas purement théoriques et qu'elles puissent être de quelque utilité dans le traite- ment de cette affection, comme la conduite du chirur- gien est surtout déterminée par l'étendue plus ou moins grande de la base de l'onglet, nous pensons que la divi- sion de Mackenzie (1 ),quia l'avantage de nepas multiplier (1) Mackenzie. Traité des maladies des yeux, traduction deTestelin, t. I, p. 348.