Recherches sur l'exhibition des muscles et du réflexe patellaire : thèse présentée a la faculté de médecine de l'université de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine.

  • Flournoy, Henri.
Date:
1910
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Credit: Recherches sur l'exhibition des muscles et du réflexe patellaire : thèse présentée a la faculté de médecine de l'université de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine. Source: Wellcome Collection.

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    regulierement l’iuhibitiou de la contracture, se traduisant par des chutes brusques de la courbe M’. On remarque en outre que lorsque les excitations cessent, la contracture ne reparait qu’au bout de quelques secondes. II ressort des experiences faites avec le courant alternatif (110 volts, applique k la tete pendant une seconde) que la contracture du triceps, pendant la phase tonique de la crise epileptiforme, peut etre inhibee chez les animaux decerebres par 1’excitation du sciatique. Un premier caractere de cette inhibition est d’avoir un pou- voir limite ; jamais la contracture n’a pu etre interrompue immediatement apres 1’electrisation (voir fig. 17 M), meme lorsqu'on augmentait le courant applique au sciatique. La moelle est evidemment tout d’abord dans un etat d’excitation trop violent pour etre infiueucee par ses voies afferentes ; ce n’est qu’au bout de 20 k 30 secondes que 1 ’inhibition peut etre efficace. Un deuxieme caractere est la brusquerie de 1’inhibition ; le muscle s’allonge subitement (chute verticale du trace); c’est 1 k un trait distinctif, grace auquel on ne peut confondre le rela- chement du muscle provoque par l’inhibition, avec celui qui a lieu spontanement. La figure 15 permet de comparer ces deux modes de relachement ; on voit d’une fagon tres nette, surtout vers la fin du trace, la descente progressive qui correspond h la disparition spontanee de la contraction tonique. Les excitations inhibitrices produisent au contraire des chutes brusques. Les deux caracteres que nous venous d’indiquer s’appliquent egalement k 1’inhibition de la rigidite spontanee ou relevant de l’asphyxie ; ici aussi les traces montrent que l’effet est brusque (fig. 8, 9 et 10). En outre, il est arrive parfois que la contrac- ture asphyxique, tres prononcee dans le triceps, n’etait pas immediatement susceptible d’inhibition. Par contre,l’inhibition nous a paru agir avec facilite sur certaines contractures tardi- ves qui apparaissaient parfois, et sans cause apparente, plu- sieurs minutes apres l’asphyxie ou l’electrisation. Ces faits sont sans doute k rapprocher de ce que Sherrington 1 appelle la decharge consecutive (after-discharge), en vertu de laquelle la reponse de la moelle k une excitation, meme tres breve, peut 1 The integrative action. 1000. ii.rn' ■ i• UrtM Jtf*