Relation de l'Égypte / par Abd-Allatif ... suivie de divers extraits d'écrivains orientaux, et d'un état des provinces et des villages de l'Égypte dans le XIVe. siècle: le tout traduit et enrichi de notes historiques et critiques, par M. Silvestre de Sacy.
- ʻAbd al-Laṭīf al-Baghdādī, Muwaffaq al-Dīn, 1162-1231.
- Date:
- 1810
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Credit: Relation de l'Égypte / par Abd-Allatif ... suivie de divers extraits d'écrivains orientaux, et d'un état des provinces et des villages de l'Égypte dans le XIVe. siècle: le tout traduit et enrichi de notes historiques et critiques, par M. Silvestre de Sacy. Source: Wellcome Collection.
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![LIVRE 1. CHAPITRE II. •2^b^aUûf. X)enfw. f*' Man, Ar. de ta Bibt. impériale, n.° 12^6. Alan, Ar, de S, C, n,' lÿd. Lilro de agri- cultura , t, I, p, ///, et t. II, p. 741. montagnes d’Abou-Hanifa. Peut-être la troisième espèce est-elle, comme M. Wahl le conjecture ^, le lébakh du Saïd à fruit comestible; mais Forskaï ne donne aucun moyen de vérifier cette conjecture. Je dois , au surplus, remarquer que le mot lébakh ne se trouve écrit en caractères Arabes, que dans la liste des plantés indéterminées de For^kai ; en sorte que ce n’est que par une conjecture, très - vraisemblable cependant, que je suppose que le mot Arabe est réellement le même pour ces diverses espèces d’arbres. Suivant toute apparence, l’arbre des montagnes dont parle Abou-Hanifa, ne portoit pas tout-à-fait le même nom que celui du Saïd dont il avoit entendu parler à des habitans de ce pays ; car il remarque que ces gens prononçoient la première syllabe du nom de cet arbre par xxnfatha, labakh : cela prouve qu’il avoit entendu prononcer différemment le nom de l’arbre des montagnes dont il a parlé auparavant; et en effet, je crois qu’on le doit prononcer ^ lobakh , et peut - être même l’écrivoit - on aussi avec un élif lobakh, Ma conjecture est fondée sur les passages suivans de Djewhari et de Fjrouzabadi. Le premier dit [■] : « Lobakhiyya, prononcé par 35 un 0, une femme parfaitement formée, comme si l’on disoit, qui ressemble 33 au lobakh. 33 II n’explique pas ce que c’est que le lobakh. Firouzabadi parle d’abord du lébakh dont le fruit se mange, presque dans les mêmes termes qu’Abou-Hanifa , en y ajoutant quelques particularités ; puis il dit [î] : « Ldboukh, être très-charnu; labikh, charnu; d’une femme, on 33 dit en ce sens lobakhiyya. 33 Si nous en croyons M. Banqueri, éditeur et traducteur du Traité d’agri- culture d’Abou-Zacaria Yahya ben-Awwam, cet écrivain a parlé du perséa sous le nom de lébakh ; mais je crois que c’est une méprise, et que la vraie leçon de ce passage est la mandragore. J’ai consulté, pour m’en assurer, le manuscrit Arabe n.° p 12 de la Biblioth, impér., mais inutilement : cet endroit se trouve faire partie d’une lacune qu’offre ce manuscrit, lacune qui commence à la page i id et ne finit qu’à la page 244 fie l’imprimé. Au surplus, quant au lébakh à fruit comestible, je crois que la vraie pro- nonciation de son nom est JJ labkh ; et comme nom d’unité, labkha. L.gjk^ iLobJl ['] ti Jî ViSMs) j Je](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28739619_0078.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)