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Credit: Thérapeutique des maladies du foie / par L. Galliard. Source: Wellcome Collection.
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![semences de colchique, ou deux grammes de tein- lure. Certains goutteux, réfractaires au colchique, sont soulagés par la colehiâne à la dose d'un à deux milligrammes par jour. Éviter l'accumulation dans l'organisme et surveiller très attentivement les ma- lades. Le saUcylate de soude, que je préconiserai ailleurs contre la colique hépatique trouve aussi son indica- tion dans la goutte viscérale; dose moyenne, 4 gr. par jour en potion. Vacide benzoique et les]benzoates solubles ont une action favorable. L'acide benzoique s'élimine par le rein sous forme d'acide hippurique. Dujardin-Beau- metz recommande V acide Jiippurique : ce remède agi- rait surtout comme diurétique. La lithine et ses composés, les alcalins en général, peuvent être administrés à hautes doses et pendant de longues périodes. Les eaux minérales laxatives que j'ai énumérées tout à l'heure ne sont pas toujours bien supportées chez les goutteux. Il faut alors diriger les malades surÉvian, Vittel, Contrexéville, Vichy, Vais, Pougues. Les eaux lithinées (Santenay, Bourbonne-les-Bains,. Royat-Saint-Mart, Chàteauneuf, Saint-Alyre) sont plus actives ; elles favorisent la dissolution des con- crétions uratiques. Les goutteux affaiblis et cachecti- sés profiteront d'eaux ferrugineuses légères. I). Chez les diabétiques,\\e foie n'est presque jamais tout à fait normal. [Peu de chose à faire lorsque la congestion hépatique est légère. Si, au contraire, on \ oit se manifester, avec les troubles dyspeptiques et le dégoût de la viande, le subictère hémaphéique, la surcharge bilieuse de l'urine, la tuméfaction ma-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21982429_0117.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)