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Credit: Thérapeutique des maladies du foie / par L. Galliard. Source: Wellcome Collection.
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![CALOMEL — HYDROTHÉRAPIE lO'J tique et l'ipéca. Il n'a pas les vertus spécifiques qu'on lui attribuait jadis ; il est dangereux lorsqu'on l'admi- nistre à doses fractionnées. D'ailleurs Annesley lui- même, un des avocats autorisés du calomel, ne le prescrivait qu'à dose massive (un gramme en une seule fois), comme purgatif. Les autres préparations hydrargyriques réclamenl la même surveillance. L'onguent napolitain, con- seillé par plusieurs, en frictions à l'hypochondro droit, expose à la stomatite. Inutile d'énumérer les purgatifs variés dont il esl permis de faire usage. Lorsque l'infection paludéenne est manifeste ou lorsque, en dehors d'elle, l'état fébrile prédomine, on insistera sur la quinine. Chez les alcooliques on prescrira, en outre, l'alcool, le cognac, la potion de Todd. Les bains froids n'ont pas encore été mis à profit comme ils méritent de l'être. Ils sont indiqués par l'hyperthermie et l'ataxo-adynamie dans les hépa- tites aiguës comme dans les ictères à forme typhoïde dont j'ai parlé précédemment. Lorsqu'au lieu d'avoir] des allures franchement .aiguës l'hépatite reste'sourde, indécise, subaiguë, les émissions sanguines deviennent inutiles. On aura recours aux pointes de feu ou au stypage chloruro- méthylique. Les vésicatoires sont dangereux si le rein a subi quelque atteinte. La médication évacuante ne doit agir qued'unefaçon modérée. On se conten- tera du calomel à la dose de 75 centigrammes on d'un gramme. Annesley conseillait les pilules bleues. On peut avoir recours aux pilules de Segond, à IV loès, au savon médicinal. Annesley prescrivait, dans l'hépatite subaiguë, les](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21982429_0125.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)