Contribution a l'étude des propriétés morphologiques et biologiques du vibrion cholérique / par Cesare Zonchello.

  • Zonchello, Cesare.
Date:
1909
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Credit: Contribution a l'étude des propriétés morphologiques et biologiques du vibrion cholérique / par Cesare Zonchello. Source: Wellcome Collection.

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    — 17 —. (liins le cas où le vibrion en examen est avirulent pour n’avoir été sou- mis, depuis lono'temps, à aucun passage à travers l’organisme animal. Mais une autre assez intéressante conclusion découle de la der- nièi-e épreuve de J’ordet et Gengou. Le vibrion Tor, que j’ai em- ployé est run des (i échantillons de vibrion de Tor que Ki'ause ap- pelle para,cholériques, en se basant sur la production d’une hémolyse et d’nne exotoxine très virulente, que les vi'ais vibrions cholériques ne [)roduiraient pas. La ((uestion de l’exotoxine est encore siibjudice, mais pour l’Iiémolysine, d’est désormais acquis qu’elle est un carac- tère variable des vrais vibi-ions cboléihpies : les recherches de Ivolle, de Neidéld, et llaendel, les miennes, sur les vibrions cboléiâques de Camaran, et celles très l’écentes de Zabolotny, lakovlew, Zlatogoi'oir et Koubecba, sui* des vibrions isolés pendant l’épidémie de S'-Pétersbourg du 1007-11)08, s’accordent sur ce point. J.a signifi- cation de l’épreuve i)ositive de Pordet et Gengou c’est que le sét'um fixateur de cobayes pi'é[)arés avec de vi-ais vibrions cholériques (Pi'iisse et Gamai-an) ])ossède des sensibilisatrices spécificpies non seidenient, à l’égard des vibrions de Prusse mais aussi des vibrions de Tor ; c’est-à-dire (pie les vibrions de Tor sont identi((ues aux vibrions de Pi'usse, et mi conséipieiu-.e, ne doivent plus être considérés comme paracbolériipies mais comme de vi’ais vibi*ions cbolériipies. Sui* ce jioint mes recbercbes confirment' celles de Pescbe et Kohn. III. Présence de sphérules dans les cultures en gelose du vibrion cholérique de Prusse M es dei’nières ol iservat i(3iis concernent la présence de petites formes spbéri( P les contenues dans les cnit lires sur gélose de 18 beu res, du vibiâon de 1 lusse. Inutile de dire <pie toute présence de germe étranger à la lultiue doit etre écai’tée. Une petite quantité de la culture de vi- brion (?st émulsionnée dans une goutte d’eau iibysiologiipie et exa- miné à l’état frais sans coloration. On y voit de petites sphères (|ui tant(M sont animées d’un vifmouvement de rotation et de translation, tant(')t sont immobiles. Les deux phases de moliilité et d’immobilité se succèdent régulièrement; n’importe dans quel moment; la sphère a toujours un bord net, bien délimité par une ligne courbe, tandis