Mémoire sur le traitement chirurgical des abcès du sein, par la méthode du drainage / par M. le docteur Chassaignac.
- Chassaignac, Edouard, 1805-1879.
- Date:
- 1855
Licence: Public Domain Mark
Credit: Mémoire sur le traitement chirurgical des abcès du sein, par la méthode du drainage / par M. le docteur Chassaignac. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
20/38 (page 18)
![15. Le sein n'est plus sensible aujourd'hui. Dans cet abcès, on n'a pas fait (le deuxième lavage, et la malade va bien. Le volume du sein a diminué de plus des deux tiers. 17. La cicatrisation parait définitive. Plus de douleur au toucher. 20. Guérison complète. Exeat. * Ce fait nous a paru d'autant plus cligne d'être noté qu'il présente les doux genres de preuves élablissaul l'existence des abcès canaliculaires, savoir : d'une part le mélange du lait avec le pus, et d'autre part la sortie du pus en nature par les orifices du mamelon. ABCiîS CANALICDLAIRE CHUO.MQUE DU SEIN ; mciSION; VENTOUSE ; INJECTION d'eau ; nÉUNioN primitfve. Obs. XII. — Durand (Marie), âgée de 22 ans, lingère. Entre à l'hôpital Saint- Aiiloine, salle Sainte-Marthe, n» 13,1e il juin 1851. Celte l'enime, accouchée depuis dix-huit mois, a allaité son enfant jusqu'à Il y a quatre mois, époque à laquelle l'enfant a succombé. Depuis quelques mois, la malade, qui avait eu ses règles.pendant une partie de l'allaitement, les a vues se supprimer. C'est à partir du moment où l'allaitement a cessé que le sein gauche s'est engorgé et est devenu douloureux et rouge. Depuis celte époque, l'organe est resté très-douloureux. Quand la malade entre à l'hôpital, ]e sein gauche, examiné avec soin, présente une masse globuleuse d'une cou- leur uu peu violacée, du volume du poing. Au centre de cette,masse, on re- connaît une lluctuation assez difficile à constater à cause de l'épaisseur con- sidérable des tissus indurés qui enveloppent la collection liquide. Ce n'est pas sans revenir à plusieurs reprises sur l'examen des symptômes que le diag- nostic est enfin posé. Le 14 juin, un bistouri à lame étroite est plongé au centre de la masse, et, arrivé à une assez grande profondeur, il fait jaillir un Ilot de pus mélangé de lait liquide et en griuneaux. La pression eu fait écoider la valeur de deux cuillerées ; après quoi l'application réitérée de la ventouse à pompe et un la- vage abondant font sortir le reste du pus. ranscmentpar occlusion. 15. La malade n'éprouve pas la moindre douleur. On peut mômetixerccravcc la main une pression assez forte sur le sein à travers la cuirasse, sans déve- lopper de sensibilité. Les jours précédents, le moindre attouchement était douloureux. On ne lève pas le pansement. 16. La réunion est complète; l'insensibilité se maintient ; l'engorgement a diminué. On ne trouve aucune trace de pus à la face interne de la cuirasse. La réunion primitive a été obtenue d'emblée. Les 17 et 19 juin, le'résultat se confirme. On continue de protéger le sein au moyen d'une cuirasse de sparadrap. L'engorgement a diminué. 20. Même état. On peut réellement dire que, dans les cas de ce genre, la](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22292184_0020.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)