Des fièvres typhoides et du typhus, histoire et description de ces affections : analogies et différences qui existent entre elles ... / par J.J.H. Montault.
- Montault, J. J. H.
- Date:
- 1838
Licence: Public Domain Mark
Credit: Des fièvres typhoides et du typhus, histoire et description de ces affections : analogies et différences qui existent entre elles ... / par J.J.H. Montault. Source: Wellcome Collection.
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![qu'il faut éviter de confondre avec ses véritables lésions patholo- giques. Ces lésions ont été observées à des époques très-éloignées de la nôtre ; ainsi, il y a déjà long-temps que Théophile Bonet a dit ; Anaiome eorum quifebre malignâ extincli sunt docet ven- tricules m cum inlesùnis inflammari. Van Swiéten range (1) parmi les effets fébriles qui peuvent amener la mort, ulcéra aphlhosa in primis viis. Morgagni reconnaît (2) qu'un grand nombre de faits semblent établir que, dans les fièvres malignes, il y a quelque gangrène intérieure... Et il dit que Joseph Lanzonus a trouvé, entre au- tres lésions, sur les cadavres d'individus morts, en 1729, d'une fièvre maligne épidémique, quelques taches livides dans les tuniques mêmes des intestins. Il est vrai de dire que, dans l'une des lettres suivantes (3), cet auteur dit que ces lésions sont peut-être plutôt Veffet que la cause de ces fièvres ; du reste, c'est surtout dans sa trente-unième lettre (alin. 15 et 16 ), qu'il établit très-bien que les ulcérations et le développement des fol- licules de la fin de l'intestin grêle ont été observés par Brunner et autres auteurs. La plupart de ces lésions ont été surtout bien décrites par Rœ- derer et Wagler lors de la fièvre muqueuse épidémique qu'ils observèrent à Goettingue de 1760 à 1762 ; on peut lire dans l'ou- vrage qu'ils ont publié (4), et notamment pages 57, 332 et 337, plusieurs passages qui prouvent, avec la dernière évidence, que ces auteurs ont observé les formes les plus remarquables de ces altérations décrites avec tant de soin dans ces derniers temps. Ces altérations ont encore été bien notées par Sarcoue dans l'é* pidémie qui régna à Naples en 1764 ; elles existaient sans aucun (i) Commentaire de l'aphorisme o9'], de Boerhaave. (2) Epist. XLIX, art. 35. ;3) Epist. LXYIII, art. 3.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21012908_0038.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)