Étude sur le spina ventosa : accompagnée d'observations recueillies à l'Hôpital Ste-Eugénie et à l'Hôpital des enfants-assistés / par Édouard Goetz.

  • Goetz, Édouard.
Date:
1877
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Credit: Étude sur le spina ventosa : accompagnée d'observations recueillies à l'Hôpital Ste-Eugénie et à l'Hôpital des enfants-assistés / par Édouard Goetz. Source: Wellcome Collection.

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    ciétés savantes renferment, en France, nombre d’ob- servations d’altérations profondes du tissu osseux, chez les nouveau-nés atteints de syphilis héréditaire; M. le professeur Parrot a attaché son nom à cette étude, qui ne rentre pas, du reste, dans le cadre de la maladie que nous avons en vue. Bien plus rares sont les observa- tions de syphilis osseuse chez les enfants plus âgés. A part la mention que l’on trouve de la syphilisdes parents ayant comme conséquence la production d’accidents scrofuleux chez les enfants, nous ne trouvons qu’un seul auteur qui admette un spina ventosa syphilitique. Le Dr Beauregard (1), dans sa thèse déjà citée, après avoir donné une description assez complète au point de vue des symptômes du spina ventosa scrofuleux, en admet une seconde espèce qu’il appelle spina ventosa syphilitique; dans les deux cas il y aurait,selon lui,une ostéo-myélite comme lésion anatomique. A l’appui de son opinion, il cite deux observations : l’une dont nous nous ne occuperons pas, et qui a trait à un homme adulte; l’autre qui pourrait se rapprocher des cas que nous avons étudiés, et dont voici le résumé : 11 s’a- git « d’une jeune fille de 14 ans ayant présenté, dans son enfance, des accidents de syphilis héréditaire non dou- teuse. Elle présente à la première phalange du pouce, de 1 annulaire et du médius, un gonflement considé- rable sans altération de la peau et sans douleur. A la suite d incisions (?] au niveau des points tuméfiés, elle guérit sans traitement spécifique, avec une atrophie consécutive des doigts affectés. » Quelle part revient à la syphilis, quelle part revient (1) Beauregard. Thèse, loc. cit. Goetz. 3