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Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / Par Antoine Portal.

  • Antoine Portal
Date:
1813
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Credit: Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / Par Antoine Portal. Source: Wellcome Collection.

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    (153 Bvait été adopté par Tissot (1) et par quelques autres médecins céle- bres qui nous avaient précédé. La même conséquence peut être tirée à l’égard du siége a dou- leurs du foie, non-seulement de la connaissance qu’on a seau ; dans ces derniers temps, des nerfs qui pére née cet organe et de la certitude que l’on à que ses membranes n’en recoivent que tr ès- peu, sielles en reçoivent qui leur soient propres ; mais encore dés expériences des physiologistes modernes , qui ont démontré Po ou point de sensibilité dans les membranes du foie et beaucoup plus daris la substance propre de ce viscère. Les observations pathologiques que nous avons rapportées, et tant d’autres que l’on trouve dans les au=. teurs, ne laissent aucun doûte que la douleur la plus vive ne puisse avoir son siége dans l’intérieur du foie. Je crois aussi , d’après le ré- sultat des observations, qu'il y a des causes particulières qui peuvent rendre le foie plus où moins sensible, l’infflammation par exemple ; et qu 1] en est qui peuvent diminuer , | Ftruire/sà sensibilité, comme un engorgement muqueux , une afro sérofuleuse ou une disposition à la paralysie générale ôu partielle des nerfs du foie : car il en est de cette espece. : Comment : ne ce qui vient d étre dit , re se faire qu'en mème temps qu'on dévoile dés erreurs; on retombe dans d’auires du même genre ; par exemple, qu’on comprenne aujourd’hui avec assurance dans une maladie appelée le péritonitis ou linflamma- ton du péritoine des symptômes qui lui sont entièrement étran- gers et qui ne dépendent que de la lésion des organes que ie péritoine revêt; par exemple , les nausées ; les vomissémens qui sont un effet de l'affection de l’estomac ; la jaunisse , les cher qui sont une suite de l'affection du Le ou des intestins (2); la (1) On peut voir une lettre à à ce suiet de M. Tissot à M. Piner. ie auteur de la Gazette de Santé. (2) Fernel , dont Riolan adopte l'opinion (*) , était si persuadé que les douleurs résident dans les membranes, qu'il croyait que le péritoine était le siége des coliques et non le colon et les autres intestins, quoique tout prouve que ceux- cl sont sensibles et que le péritoine ne l’est pas, ou du moins qu il y a très-peu de douleur quand il est seul affecté: cependant Galien avait dit que les douleurs de la coliquerrésidaient dans le colon. Omnes medici et populares vehementissimos \ (*) Quia facilè biliosus humor sese insinual in duplicaturam peritonæi. 3. Riolan, Anthropogr. Kb, s1. de peritonæo. Quelle bizarre explication pour soutenir unç zmauvaise hypothèse! 2