Recherches historiques sur les loteries des Romains / par J.G.H. Greppo.

  • Greppo, J.-G.-H. (J.-G.-Honoré)
Date:
1835
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Credit: Recherches historiques sur les loteries des Romains / par J.G.H. Greppo. Source: Wellcome Collection.

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    de présens , et intitulé , de leur nom Xenia (i), sont un trésor immense de richesses archéolo- giques] accompagnés d'un commentaire suffi- samment étendu, dans lequel on s'attacherait surtout à rapprocher les autres passages des auteurs anciens qui se rapportent aux mêmes objets, ils formeraient un traité presque com- plet sur les usages domestiques des Romains , aux premiers siècles de l'ère chrétienne. Une scène du festin de Trimalcion, dans Pé- trone , rappelle encore cet usage de faire tirer au sort les apophoreta. Le texte est fort obscur, évidemment altéré, et il demanderait un long commentaire; mais on ne saurait se méprendre sur l'intention de l'auteur , ni méconnaître le sens de son récit, quelques difficultés que puis- *vv\Au» sent présenter les détads. Je le rapporte ici, wi].v ''tel qu'on le trouve dans l'édition cum notis variorum de 1669. Jam etiam philosophas de negotio dejiciebat , cum pittacia in scypho circumferri cœperunt. Puerque super hoc po- situs officium apophoreta recitavit: Argentum sceleratum : adlata est perna, supra quam acetabula erant posita^ cervical, offla ,colaris. Adlata est serisapia, etcontumelia œrophagiœ, simul datce surit et cenchrides cum malo , (1) Les Xenia de Martial, distiques dont les titres font connaître les objets , roulent presque tous sur des comestibles, et contiennent beaucoup de détails curieux sur la cuisine et la table des Romains. On y voit figurer des vins de l'Italie , de l'Espagne et des Gaules • ainsi que d'autres boissons fermente'es ; des aromates et des sauces; une grande variété de volailles, de gibiers, de poissons et de tous les animaux propres à nourrir l'homme; de nombreux produits des lai- teries , des ce'réales , des fruits , des légumes et d'autres végétaux. Parmi ceux-ci, on remarque les truffes, tuberes, qui devaient être chères déjà aux gastronomes romains , mais qui n'avaient pas alors l'influence politique qu'elles possèdent aujourd'hui.