Essai sur le typhus, ou sur les fièvres dites malignes, putrides, bilieuses, muqueuses, jaune, la peste. Exposition analytique et expérimentale de la nature des fièvres en général ... / par J.F. Hernandez.

  • Hernandez, Joseph François Didace.
Date:
1816
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Credit: Essai sur le typhus, ou sur les fièvres dites malignes, putrides, bilieuses, muqueuses, jaune, la peste. Exposition analytique et expérimentale de la nature des fièvres en général ... / par J.F. Hernandez. Source: Wellcome Collection.

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    combattre, parce qu'ils aggravent la maladie, et que par eux-mêmes ils peuvent amener la mort. Ce sont des hémorragies, la diarrhée, des sueurs colliquatives , le météorisme , la gangrène du lieu où le décubitus procure une compression perma- nente. On sent combien sont dangereuses les hémor- ragies dans une maladie où la foiblesse, surtout vasculaire, est portée si loin. On combat les hé- morragies fournies par le nez, l’utérus, l'anus, au moyen de compresses trempées dans l’eau froide, qui éloignent la congestion sanguine; par des in- jections de décoctions astringentes unies à l’acide sulfurique, à l’alun, qui redonnent du tonaux vaisseaux , et coagulent le sang à leur extrémité. L’hémorragie nasale s’arrête encore par une com- pression méthodique. ]N ous n’avons que des moyens peu efficaces à opposer à l’hémorragie par les voies urinaires, qui est d'ailleurs une des plus dan- gereuses. Les plus fortes doses d’alun, d’excitans, prises intérieurement, n’agissent pas d’une ma- nière assez immédiate et sont le plus souvent sans succès. On tâche d’arrêter les diarrhées colliquatives par les moyens généraux, et en particulier par 1 opium, par des cataplasmes, des frictions sur le bas-ventre avec des substances excitantes, aro- matiques. On donne des quarts, des sixièmes de