Licence: Public Domain Mark
Credit: Nouveaux élémens de physiologie / A. Richerand. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The University of Glasgow Library. The original may be consulted at The University of Glasgow Library.
47/522 (page 23)
![\ qparcouroit toutes ses périodes, et donnoit déjà des i ; fleurs, lorsque la portion restée au dehors , sui- jnvant l’ordre accoutumé des saisons, commençoit ) à bourgeonner dans les premiers jours du prin j |l temps. Si nous passons du végétal au polype qui forme I Ile dernier anneau de la chaîne animale, nous trou- j 'vons un sac de substance molle, sensible et con- |11tractile dans toutes ses parties, une vie et une or- |j;ganisation au moins aussi simple que celle de la jj]plante. Les vaisseaux, qui charrient les liquides, les fibres contractiles, les trachées qui donnent accès à l’air atmosphérique, ne se voient plus d une manière distincte dans cette substance presque ho- mogène. Aucun organe n’est spécialement destiné à la reproduction de l’espèce. Des humidités suin- tent à la surface intérieure du sac , ramollissent et digèrent les alimens qui s’y trouvent; toute la masse s’en imbibe et s’en nourrit, après quoi le sac se contracte de lui-mèine et vomit le résidu de sa di- gestion. L’indépendance mutuelle des parties est absolue et parfaite; coupez l’animal en plusieurs morceaux , il renaît autant de fois qu’il est coupé, et chacune des parties en lesquelles cette section le partage , forme un nouveau polype organisé et vivant comme celui dont il a été séparé. Ces ani- maux gemmipares jouissent, à un degré plus émi- nent que les végétaux, de la faculté de sentir et de celle de se mouvoir; leur substance se dilate, s’a- longe et s'épanouit, ou bien se resserre et se cou-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24928033_0001_0047.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)