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Credit: Nouveaux élémens de physiologie / A. Richerand. Source: Wellcome Collection.
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![cd’afiord excessive, mais réfléchissez à l’extrême ..diminution, au prodigieux amincissement d’un organe desséché : le muscle grand fessier , par jtexemple , est réduit, par la dessication , à l’épais- jjsseur d’une feuille de papier. Ces liquides qui for- Irment le plus grand poids dans la masse du corps, jpréexistent aux solides; car l’embryon , d’abord , {gélatineux, peut être considéré comme un corps liquide; d’ailleurs, c’est à l’aide d’un liquide (le | (chyle), que tous les organes se nourrissent, et ijiréparent incessamment leurs pertes. Les solides i| 1 nés des liquides, reprennent leur premier état, I Uorsqu’ayant fait assez long-temps partie de l’indi- j| vidu, ils sont décomposés par le mouvement nu- jj tritif. A n’en juger que par ce simple aperçu, on ];■ voit que la liquidité est essentielle à la matière vi- |j’ vante, puisque le solide naît toujours d’un liquide , Iji et retourne inévitablement à cet état primitif. La Il solidité n’est donc qu’un état passager, un véritable accident de la matière organisée et vivante , beau sujet, d’où les partisans de la médecine humorale peuvent tirer des difficultés fort embarrassantes pour les solidistes. L’eau forme la masse princi- pale , le véhicule commun de tous les liquides animaux; des sels y sont toujours dissous , et l’on y trouve la matière animale elle-même dans une sorte de fusion, et sous trois états diffe'rens, for- mant tantôt de la gélatine, d’autre fois de l’albu- mine , et enfin, de la fibrine. La première de ces substances solidifiée , forme la base de tous les](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24928033_0001_0053.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)