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Credit: Nouveaux élémens de physiologie / A. Richerand. Source: Wellcome Collection.
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![«desquels les humeurs arrivées dans les plus petits jj vaisseaux s’incorporent au tissu des organes ; genre liide mouvemens qui, pour nous servir d'une coin- iJparaison ingénieuse, ressemblent à ceux de l’aiguille jjià heure d’une montre à secondes. Cette aiguille jparoît immobile; et cependant elle mesure en SfNvingt-quatre heures toute la circonférence du ea- jjtdran que l’autre parcourt en une minute , avec |un mouvement très-apparent. ]| En considérant la vie dans la longue série des «êtres qui en jouissent, nous avons vu que ceux «pour qui elle est le plus bornée, ou mieux, Jrchez lesquels elle se compose d’un plus petit nom* Jbre d’actes et de phénomènes, les végétaux, par rexemple, et les animaux, tels que les polypes, qui I pi ont ni cerveau, ni système nerveux distinct, ‘Sont à la fois sensibles et contractiles dans toutes leurs parties. Tous les corps vivans , tous les or- ganes q»i entrent dans leur composition , sont im- prégnés, qu’on nous permette cette expression , jrde ces deux facultés nécessairement co-existantes, T; et qui se décèlent par les mouvemens intérieurs et nutritifs, obscurs, appréciables seulement par Ii«leurs effets: elles y paroissent réduites au degré ^absolument indispensable pour que les sucs dont «-sont arrosées toutes les parties d’un être vivant, iij 1 t ^déterminent 1 action en vertu de laquelle cespar- i ties doivent se les approprier. On conçoit qu’il n’en est aucune qui puisse se passer de ces deux propriétés de sentir et d’exécuter des mouvemensj II’9|](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24928033_0001_0059.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)