Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet.

  • Barbier-Bouvet, Félix, 1875-
Date:
1904
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Credit: Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet. Source: Wellcome Collection.

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    Il injecta des quantités assez considérables, sans cependant atteindre I centimètre cube. Expérimentant sur plusieurs cobayes, il attendit respectivement deux heures, six heures, douze heures, un jour et quinze jours avant de les immoler. Voici ce qu’il constata : « La pétrovaseline détermine, au début, une légère conges- tion du poumon, et au bout de quelques heures apparaissent de véritables hémorragies. Au bout de douze heures, on voit la pétrovaseline dans les alvéoles, où elle détermine, comme l’huile, une oblitération complète, de sorte que le poumon nage entre deux eaux, ou même va directement au fond. Au bout de quinze jours, l’état est absolument le même; le poumon est farci de noyaux hémorragiques et les parties qui contiennent la pétrovaseline vont droit au fond de l’eau.» En résumé, la pétrovaseline paraît moins bien tolérée que l’huile et est absorbée moins vite; Don dit même ([uil ne soit si elle finit par être absorbée, n’ayant pas fait d’expé- riences à assez longue portée. i Glycéri]\e. — La glycérine, expérimentée par Don', a donné des résultats encore moins satisfaisants. Il se servait de la formule : Glycérine ..... 20 grammes. Créosote 0,75 11 constata que lorsqu'on injecte plus de cinq gouttes de cette glycérine créosotée dans la trachée d’un cobaye, celui-ci est immédiatement pris d’une dyspnée excessivementintense: rapidement les muqueuses deviennent violettes, et on assiste à une asphyxie qui survient au milieu de mouvements convulsifs et tétaniques ; en môme temps, une écume très abondante,' teintée en rouge et ayant l’aspect de gelée de * Dor ; loc. cit., p. 890.