Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet.

  • Barbier-Bouvet, Félix, 1875-
Date:
1904
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Traitement de la tuberculose pulmonaire par les injections intra-trachéales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 juillet 1904 / par Félix Barbier-Bouvet. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    51/104 (page 47)
    tendue, alors ce liquide, au lieu de redescendre sur la paroi pharyngée postéiâeure pour aboutir à la glotte, ne descend que le long de la paroi laryngée latérale, et s’engage dans la gouttière latérale correspondante du sinus pirifor- mis » En lisant cette description, le lecteur pense pertt-être que mon procédé d’injection présente une véritable difüculté d’exécution puisqu’il s'agit d'imprimer au liquide exactement la vitesse converuible] je m’empresse donc de dire que, dans la pratique, le tour de main s’obtient très facilement, et que les élèves effectuent correctement la petite opération dès la première séance. Je dirai même que l’infirmier de notre salle de l’Hôtel-Dieu (service du professeur Brissaud) a également appris, en une séance, à pratiquer très correc- tement l’injection trachéale • » Si l’on veut bien se souvenir des expériences défavora- bles, on verra que l’injection expérimentale avait été chaque fois fautive. » Lorsque j’eus moi même à injecter de l’eau colorée en bleu ', je constatai, à la première injedion, que le malade recrachait la totalité du liquide : je me rendis compte alors que la seringue pleine d’eau se vidait beaucoup plus vite, sous la même impulsion que la seringue pleine d’huile, car l’eau offre beaucoup moins de résistance de débit. Dans cette injection, f qvais donc dépassé le but, et le liquide par- courait circLilairement tout le fond de la gorge du patient. Je m’efforçai donc de lancer l’eau très lentement pour me rapprocher des conditions habituelles : j'allai alors si lente- ment que le liquide ne parvint pas jusqu’au pharynx, mais s’infiltra dans le sinus piriformis et l’œsophage, d’où échec de l’expérience. ‘ Expérience citée plus haut : page 33.