La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat.
- Murat, A. L., -1837.
- Date:
- An XI--1803
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Credit: La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat. Source: Wellcome Collection.
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![Dans les cas cl'engorgemensanciens,frès-consitlérablese ]ep]usorclinairemenliiréduclibles,ilestquelquefoistrès pru- dent, avant d'enveniraumojenexlrêraedonlnousparlerons ailleurs, de chercher d'abord à établir quelques points de supuration. Celte indication devient surtout urgente, lors- qu'à l'irréductibilité vient se compliquer un état inflamma» toire; si on peut faire prendre à l'engorgement cette heu- reuse terminaison , les caustiques, considérés comme moyen propre à réveiller et à seconder les efforts de la nature, doivent être préférés à l'instrument tranchant : si cepen- dant la maladie est très-avancée, les émolliens et les supu- ratifs seroient ici très nuisibles, pourroient faciliter un plus grand développement de la tumeur, et la faire dégénérer en un ulcère d'un mauvais caractère. On peut porter le même jugement sur l'usage des corrosifs; leur application excite souvent des douleurs cruelles, peut faire dégénérer la tumeur, causer une hémorragie et la mort même. Heister a été témoin de ce triste événement. Les médicamens internes n'ont pas moins varié que les topiques; mais comme le ùi{ Bordeu, il ©st peu d'indices aussi certains de l'insuffisance de l'art, que la prodigieuse variété dans les moyens curatifs. Dans un siècle éclairé, où 1 onn'étudie les propriétés des médicamens qu'avec un goût épuré, l'on doit reléguer dans les fastes de l'histoire natu- relle médicale, celte stérile profusion de remèdes, la plupart inertes ou désavoués par l'expérience. ^ Quelques préparations mercurielles et antimoniales ont ete préconisées par quelques auteurs. Siorckei Ottinan ont éprouvé les plus heureux effets de 1 emploi delà ciguë. Une jeune personne éioit afîeclee d'une parotide squirrheuse depuis trois ans; Storch lui donna d abord uu grain d'extrait de ciguë, et au bout de huit jours deux grains, matin et soir. La malade buvoit par-dessus une intusion de fleurs de sureau : dans l'espace de six semaines toute la dureté avoit disparu (i). Ottman parle d'un ulcère de mauvaise nature à la paro- (0 5torck Zibelk's de cicuïâ, p. 141. in-8. tide](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21068616_0060.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)