La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat.

  • Murat, A. L., -1837.
Date:
An XI--1803
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Credit: La glande parotide considérée sous ses rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques : essai présenté à l'Ecole de Médecine de Paris / par A.L. Murat. Source: Wellcome Collection.

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    de Siénon fut blessé. Le chirurgien qui avoit éié appelé d'abord ne pouvant cicatriser ja plaie , réclama les secours d'un autre plus instruit, qui, après avoir tenté en vain dif- férens moyens , eut recours enûnk l'huile de vitriol mêlée avec le rnie] rosat. La salive cessa de couler par ce moyen, et le conduit fut rendu à ses premiers usages en très - peu de temps. Ces faits étoient connus 5 mais ils avoient singulièrement perdu de leur prix par des tentatives plus récentes , faites par Droy et Monro d'Edimbourg , qui ont employé infruc- tueusement dans des cas semblables , les caustiques et les plus puissans dessicatifs. Frappé de cette opposition, Louis, un des hommes qui ont le plus illustré la chirurgie fran- çaise , avoit essayé, dans son premier mémoire sur cette mat 1ère, de classer les faits contraires en distinguant le siège i>articuber que chaque maladie, semblable en apparence, par la similitude des symptômes avoit occupé. La guérison d yne fistule du canal salivaire qui existoit depuis dix-neuf ans, obtenue en quelque sorte, contre son attente, par la simpleapphcation de la pierre infernale, Fesearre soutenue par un emplâtre aglutinatif, lui fit rétracter ses premières idées dans un second mémoire. De nouveaux faits ont rendu le procédé de Louis, très- recommandable. Il l'a essayé très-heureusement sur un capi- tame de hussards, chez lequel le canal salivaire avoit été ttivise par un instrument tranchant (1). Ferrand ( de ^eaune ) {2) , d'après les conseils de ce célèbre chirurgien , Desor„i«aux(de Tours) (S), Jourdain (4), le profes^sseur J^allemeni etc., ont obtenu des guérisons de semblables listules, a laide de la cautérisation avec la pierre infernale. (Ij Mémoire de Vacaà. de cLirurg. Tora. i/i. p. 3o. (2) Id. p. «52. ^ (3) Id.Tom, i5. p. 456. (4) Maladies de la bouche. Tom. 2. p. 276. Le petit emplâtre oont s est sqvyi Jourdain pour soutenir l'escarre, étoit composé avec parties égales de po\x blanclie , de corail pulvérisé et d'un peu de térébenthine. Le mastic , dit ce chirurgien , est un aglutinatif ph,^ sohde qne ce^x^ qu^m emploie ordinairement, et se colle très-forte- ment a repiderme.