Précis d'histologie humaine d'après les travaux de l'école Française / par Georges Pouchet.
- Georges Pouchet
- Date:
- 1864
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Credit: Précis d'histologie humaine d'après les travaux de l'école Française / par Georges Pouchet. Source: Wellcome Collection.
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![ZOnSPERMES. T)?:) moins naltirol d'adinottrc q\ic, dn ])p.it ft (rniilro, choz In mâlo et chez la femelle le même élément, Vovuh% donne par le même procédé, la segmentation., naissance cà im élément comparable, la ccUnle-embnjonnaïre qui, à son tonr, contribue <à former de part et d'autre deux êtres tout naturellement comparables, c'est-à-dire deux animaux. Une considération d'un autre ordre est la suivante. Si l'on se reporte à la forme tijiie de tous les éléments que nous avons passés en revue, sphériques, ovoïdes, cylindriques, tubulaires, discoïdes, prismatiques, lamelleux, fusiformes, polyédriques, étoiles, etc., on verra que toutes les parcelles du corps hu- main, à Fexception des cellules-épithéliales cylindriques et des zoospermes, sont toutes symétriques autour d'un point. Ce ca- ractère, disons-le en passant, est aussi celui de l'animal même à la période initiale de son évolution, et celui des organismes placés tout au bas de l'échelle des êtres. — Les cellules-épithé- liales cylindriques, dont il importe de rapprocher les cellules vibratiles, qu'on peut considérer comme leur summum de dé- veloppement, font exception à la règle que nous venons de poser ; elles sont symétriques autour d'un axe comme les ani- maux articulés, et on ne peut nier, en même temps, qu'elles ne se rapprochent de l'animalité par ce mouvement ciliaire autogène dont elles sont le siège. — Pour les zoospermes, on en connaît, tels que ceux du lapin par exemple, — et c'est aussi le cas pour ceux de l'homme, si la description que nous en donnons, est exacte, — qui sont symétriques non pas autour d'un point ou d'un axe, mais bien de chaque côté d'un plan médian. C'est encore un degré de plus, et ce caractère suffit peiit-êtie seul pour établir leur animalité. Mais pour les partisans de l'animalité, il importe de suivre jusqu'au bout les conséquences de leur hypothèse, et d'accep- ter les déductions qui en découlent. Dans ce cas le zoosperme ne doit pas être considéré comme une sorte de parasite dé- rivant de notre organisme; il faut voir en lui un représentant virtuel de l'animal entier, comme le vitellus non fécondé en est un autre. L'émission de l'œuf devient une sorte d'endogé- nèse, la production du sperme quelque chose comme une phase](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21072899_0391.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)