Les herpès génitaux / par P. Diday et A. Doyon.

  • Diday, Charles Joseph Paul Édouard, 1812-1894.
Date:
1886
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Credit: Les herpès génitaux / par P. Diday et A. Doyon. Source: Wellcome Collection.

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    « Je rassurai M. B., ajoute l'auteur, au sujet de ces phénomènes douloureux qui l'inquiétaient sérieu- sement; je lui annonçai leur cessation prochaine (1). Je pense que mon diagnostic s'est vérifié, car je ne l'ai pas revu depuis. » Obs. 3. — Homme de vingt-huit ans^ blond, san- guin, a eu la syphilis en 1873, prit pendant deux ans du mercure et de l'iode; en 1874, blennorrhagie légère. Le 10 juin 1874, il est pris, sans cause apprécia- ble, d'élancements douloureux, allant du gland aux bourses en parcourant tout le canal, puis en sens inverse. Il crut à une nouvelle blennorrhagie (der- nier coït, huit jours avant). Au bout de deux jours de cet état, il survient rou- geur, gonflement, vive sensibilité du limbe. Ce jour (12 juin), M. Mauriac y voit trois ou quatre petites vésicules transparentes ou opalines. (1) Gela est fort possible ; et nous le souhaitons pour le client. n est intéressant toutefois de rechercher — et M. Mauriac nous ex- cusera de le faire — quel aurait été son pronostic, s'il avait eu pour 1 éclairer dans ce cas, les notions que lui donna, un an après, l'histoire au malade rapportée ci-après dans sa 3» observation. Sachant que dans le zona la douleur est antérieure à l'éruption (Parrol); sachant d'après son expérience que, lorsque plusieurs éruptions d'herpès doivent se succéder a bref intervalle, la douleur entre deux éruptions ne s'apaise ]amais que momentanément, n'aurait-il pas appliqué dès lors à son n - ce qu 11 observa si bien ensuite pour son u» 3 ; et, au lieu de le ras- surer sur 1 avenir, voyant dans ces douleurs persistantes « une phase prodromique et préparatoire «, comme il l'écrit si bien n'cût-il n is opine plus conformément à sa doctrine en formulant au lûoiu'^ une ré serve, en disant au client : « Les douleurs persistent après les véhicules desséchées, après l'éruption éteinte. Veillez: il est à craindïc m'n n en vienne une seconde! » «-lumuic qu il