Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière.
- Date:
- 1846
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Credit: Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière. Source: Wellcome Collection.
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![pas assez vaste ; ses divisions ne sont pas bien faites. Il est affecté, comme on sait, au service des liôpitaux. et delà uom- ■ breuse population de l’est ; c’est là surtout que sont transportées les dépouilles mortelles du pauvre , toujours si abondantes dans une ville comme la nôtre. Loyasse est le cimetière de la classe riche, quoique une por- tion assez considérable de son périmètre ait une destination plus modeste. Auprès des sépultures communes, sont les sépul- tures particulières; il est arrivé plusieurs fois que rinhumalion au lieu des sépultures communes, a précédé la translation du mort dans un terrain spécial, sous un monument funéraire. Dans ce cas , on procède à l’exhumation avec précaution, et comme la place du cadavre est désignée par une croix, le fos^oyénr court rarement la chance de déranger et d’ouvrir plusieurs bières. A Paris, les exhumations sont assez nombreuses pbur qu’il y ait eu lieu à la nomination d’un médecin-inspecteur cliargé d’y présider. Il y a deux catégories d’exhumations ; dans l’une, il s’agit simplement d’extraire un cadavre d’une fosse temporaire pour le placer ailleurs ; dans l’autre sont ran- gées les exhumations qui peuvent être faites de cadavres ensevelis dans la fosse commune. Le médecin-inspecteur régu- larise l’emploi des chlorures ; il fait des observations sur] la nature des terrains, sur l’état des caveaux et des enveloppes qui entoure le cadavre, sur les causes qui ont produit la niort, et déduit de ces remarques les mesures à prendre dans l’inté- rêt de là salubrité. Chaque cas d’exhumation peut réclamer des précautions particulières; c’est le médecin-inspeCtèur qui est chargé d’y pourvoir. Nous recommanderons l’adoption, à Lyon, d’un moyenjde reconnaître , sans difficulté et d'une manière certaine , le nom et le cadavre de chaque personne qui aurait été inhumée tfàns les fosses communes. Il consisterait à estampiller chaque bière et à lui appliquer un numéro qui répondrait à nu numéro semblable inscrit sur un registre, eu' regard du nom de la personne dont le cadavre est contenu dans la bière. Ce moyen a été indiqué par le docteur IMarc. La police de nos cimetières offre peu de sujets d’observation en ce qui concerne la sàln- brité. Depuis longtemps aucune inhumation n’est faite dans leS caveaux des églises.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21984153_0424.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)