Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière.
- Date:
- 1846
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Credit: Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière. Source: Wellcome Collection.
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![HVGIliJNE UE EYO]\. veauv venus paient surtout ce fàclieux tribut de l’ophtalmie à un local malsain , auquel ils ont de la peine à s’accou- tumer. Affligés de ce ffleheux état de choses, auquel on ne peut remédier que par la translation des enfants dans un local salu- bre , madame Jayr, présidente , et les dames du comité de cet asile , dont le zèle dévoué ne saurait recevoir trop d’éloges, sont enfin parvenues à réaliser l’objet de leurs vœux, et, sous peu de temijs, un nouveau local, digne de sa destination, va recevoir les enfants , qui désormais seront affranchis de maladies presque fatales, parce quelles sont endémiques (1). Cet exemple des funestes conséquences de l’infraction aux lois de l’hygiène est frappant, surtout par le contraste de cet étal)lissement avec ceux dans lesquels on a la satisfaction de ne rencontrer que des visages frais et riants ; ne suffit-il pas pour démontrer la haute importance des prescriptions hygié- niques , dès qu’il s’agit des agglomérations d’êtres humains, et surtout d’enfants , pour lesquels l’air pur , l’atmosphère exempte d’humidité , le soleil et l’espace sont des conditions indispensables de vitalité ? Il est donc à désirer que de vastes emplacements soient des- tinés à la création de nouvelles salles d’asile, appelées depuis longtemps par les besoins de la population ouvrière dans plu- sieurs quartiers de notre belle cité. On compte journellement 600 enfants dans les salles d’asile, chiffre bien inférieur à ce qu’il devrait être dans la seconde ville du royaume, où abonde la classe ouvrière. Les salles d’asile ne sauraient y être trop multipliées. Depuis leurs fondations, elles ont répandu le bien- fait de la première éducation sur 8,000 enfants ; c’est 16,000 qu’il faudrait pouvoir dire. Nous savons toutes les difficultés que rencontre l’exécution d’un tel projet dans une ville où l’élévation démesurée des maisons, l’étroitesse des locaux , la cherté du terrain , forment des obstacles inconnus au même degré dans d’autres grandes (1) Tiansf(5rée, depuis un an , dans un local tn\s salubre, colle jeune popu lalion y jouil d’une bonne santé. Jd'lli.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21984153_0444.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)