Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière.
- Date:
- 1846
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Credit: Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière. Source: Wellcome Collection.
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![et au mauvais air, la pourriture d’hôpital, le développement i ? épidémique des fièvres puerpérales, ne s’y manifestent que .j \ très rarement. 11 serait donc difficile de trouver un autren i hôpital dans lequel lés malades soient mieux soignés,'et trou- | vent en général plus de chances de guéri.son. ] ^ > 1 § 2, Hospice de la. Charité. — Beaucoup d’établissements ^ I considérables par leur développement et les services précieux ' 1 qu ils rendent à la société, n’ont eu souvent que des commen- .i 1 ceinents très précaires, et résultant de circonstances fortuites:; ,1 tel a été riiospice, de la Charité. Il a du son origine à une de l ces calamités publiques qui, de nos jours, ne sont connues I que par les récits de fliistoire. i . 1 La famine de 1531 désolait la France. La bienfaisance lyon- 1 naise recueillit des milliers de pauvres qui, de toutes, parts,*: i accouraient dans nos murs. A la vue de ces malheureux, des .i 'i quêtes se multiplièrent. On improvisa des cabanes sur les prés‘ i 1 du monastère d’Ainay pour loger ces. nouveaux hôtes, qui y reçu-i * 1 rent des vivres, et des vêtements. : , , j luiij I Le fié,au ayant.cessé , il setrouya en caisse.une somme de.:- i 396 liv. 2 sols 6 deniers qui excédait les besoins. C’est-avec*' 1 ce mince reliquat des quêtes, qued’on entreprit dci fonderd’étai- I blissement devenu célèbre sous le nom d’hospice de la Charité , • ^ | et qui, suivant des lettres-patentes en date de 1729, a servi • I de modèle à, d’autres hôpitaux de France. ' u. -ne i Le but que fon se proposa dans le priDcipe, fut l’extinction ' i 1 de la mendicité. De là le titre à'Aumône générale qui fut donné ” | à fœuvre constituée dès l’année 1533 , sous les auspices du bon ' 1 allemand Jean Cléberg , dont la mémoire populaire se perpétue ’ l environnée de respect dans tous les rangs de la société lyon-, *- I naise. 1 Des lettres-patentes du roi Louis XIII, du 2 décembre 1614, ' ] autorisèrent l’Aumône générale, qui était dirigée par les ci-”’ ‘ toyens les plus notables , à acquérir, sur les bords du Bhône, ' l’emplacement où devait se construire le nouvel hôpital. ’ ^ Les plans en furent donnés par le frère Martel-Ange, do'la ' 1 compagnie de Jésus. Comme les fonds manquaient pour leur ’j exécution, un généreux citoyen, de Sève do Fromento, offrit i (](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21984153_0480.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)