Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière.
- Date:
- 1846
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Credit: Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière. Source: Wellcome Collection.
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![! le premier de Mtir, à ses frais, un corps de logis. Il posa la I première pierre de l’édilice le 16 janA'ier 1617 , aTCC cette i inscription ; Notre-Dame de la Charité. I Les phases successives de la destination de cet etablissement 0 ont amené des modifications dans la dénomination qui lui a ]| été attribuée; il porte aujourd’hui le nom dhospice de la Charité, et pourvoit au soulagement des misères humaines , i depuis le premier jour delà vie, jusqu’au dernier moment de la décrépitude. Les plans primitifs de Martel-Ange sont remarquables par leur bon goût et par leur simplicité. On est étonné que toutes I les parties de cet édifice aient été conçues dans un esprit aussi sage , aussi conforme aux prescriptions de l’hygiène. G’est surtout depuis quelques années que tout leur mérite a été mis ;en évidence. L’administration qui, depuis 1830, dirigé I les ■ hôpitaux de Lyon, n’avait pas tardé à reconnaître que l’hos- I pice do'la Charité exigeait d’immenses travaux, et qu’ils devaient I être entrepris dans l’intention de restaurer l’idée première, lé plan primitif; que c’était là le seul moyen de rendré'^à cet édifice^ 1 sa triple qualité native ; la commodité, l’élégance et la salubrité ' réunies.! - L’administration avait beaucoup à faire ; car aujourd’hui que l’on peut apprécier le résultat de cette immense restauration encore incomplète, il serait impossible de se former la moin- dre idée, non-seulement de l’état de délabrement, de décrépi- i tude affligeante dans lequel était tombé ce bel ensemble de constructions , mais encore d’imaginer quels efforts Singulieés et déplorables avaient été employés persévérammènt et à grands I frais, pour dénaturer le travail de l’habile architecte du dix- I septième siècle , et pour substituer, presque partout, à une I belle ordonnance, des dispositions contraires aux plus simples I notions de la salubrité et de la commodité du service. Il sem- I blait qu’on eût piâs à tâche de heurter de front toutes'les lois ^ de Fliygiène. Ges réflexions ne peuvent paraître exagérées j qu aux visiteurs de l’hospice qui ne l’ont pas observé avant sa régénération. Dans plusieurs salles , par exemple , exposées au nord et au I midi, on avait muré toutes les fenêtres qui pouvaient donner](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21984153_0481.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)