Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière.
- Date:
- 1846
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Credit: Traité de la salubrité dans les grandes villes : suivi de l'hygiène de Lyon / par J.B. Monfalcon et A.P.I. de Polinière. Source: Wellcome Collection.
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![•'l90 HYGlÈiSE DE LYON. La pente rapide du sol fait que les divers corps de hâümeuts ' ! sont disposés comme par échelons ; telle salle, qui, du côté de, ^ l’est., doit passer pour un premier étage môme élevé, se trouve,-! U du côté de l’ouest, être un rez-de-chaussée, parfois en contreni I bas d’une cour. Le plein-pied n’existe que par zônes ou terrasses. I Toutefois, la situation topographique de cet hospice est heu-i reuse. L’économie administrative doit lui reprocher, sans doute la dilEculté de sesi abords, qui renchérit le prix des approvi-j sionnements ; mais les justes exigences de la salubrité sont, en général, satisfaites. Le plus grand nombre des salles sont exposées au soleil levant : l’air et le soleil peuvent y pénétrerj largement si les fenêtres y sont percées d’une manière cojiveT, uable; malhéureusement, il n’en est pas toujours ainsi. - L’intérieur des vieux bâtiments du couvent manquent de ventilatioui transversale ; les plafonds y sont bas, et à cesinconr: vénients vient se joindre celui d’un, nombre de lits beaucoup trop grand pour la capacité des saUeâ. Il résulté de cette réunion de circonstances fâcheuses, que ces salles ne peuvent jaïuaiS: être exerhptes d’une odeur infecte, très malsaine, évidemmentpréf, judiciable. à d’action de la thérapeutique ,• dont les effets rspnj. compromis par une telle atmosphère ; et ces tristes, réduitS] réunissent pêle-mêle la femme mariée, qui ne doit linfection dont elle est atteinte qu’à l’inconduite de son .époux, là jeune fille qu’une sédûctiou aura fait dévier momentanément de la ligne du devoir, et les prostituées au cœur dépravé, aux allures grossières, dont le langage et les habitudes font de ce lieu de refuge une école d’immoralité ! jUne réforme radicale , que sollicitent l’hygiène et la morale, n’.est-elle pas indispensable et urgente dans toute cette division qui comprend les femmes vénériennes, dartreuses.et galeuses,? Une telle promiscuité n’est-elle pas, pour beaucoup de ces malades honnêtes, un mal aussi redoutable que^ celui, dont elles veulent guérir. Autrefois, les petites fdles teigneuses vi- vaient dans cette coupable.sociétév Depuis quelques aunées, des mesures ont été prises, afîu de faire cesser .ce dangereux contact. Les saUes des hommes vénériens sont dans des conditions bien meilleures que celles des femmes. On y a pratique des vasistas, afin de procurer une ventilation transversale. Les lits](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21984153_0498.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)