Licence: Public Domain Mark
Credit: La Mucédinée de choléra / par le docteur Wieger. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
17/24 (page 15)
![des sporules du micrococcus provenant de la germination des fruits des Ustilaginées, auxquels il rapporte les cystes du choléra ; son assertion est probablement trop absolue ; je dois dire cependant que Thomé n’a vu les sporules mouvantes que dans le liquide vomi par un cholérique, liquide contenant de grosses spores, qui plus tard seulement, après s’être copu- lées, émirent ces sporules mobiles; (il les reproduisit également par cul- ture, les arthrospores de son Cylindrotœnium ayant émis de ces sporules ; mais ici la différence cesse, les Oïdium, dont fait partie le Cylindrotœ- nium de Thomé, pouvant, d’après Hallier, émettre de ces sporules). Klob serait donc le seul qui les aurait trouvées dans les selles fraîches et dans l’intestin; Mac-Carthy et Dowe cependant (Lond. Hosp. Itep., 1866) en parlent également;cela tient peut-être à ce qu’il faut examiner des déjec- tions récentes. — [Klob figure d’ailleurs (fig. 14, b) des sporules en tout semblables à celles que Hallier dessine comme provenant des acrospores du Pénicillium (VI, fig. 11).] N’ayant pas encore parlé du résultat des cultures, je ne saurais aborder l’exposé du cycle complet que parcourt le végétal d’après Hallier; mais comme j’ai fait l’énumération des éléments végétaux qui se rencontrent dans les déjections, je puis examiner et discuter préalablement ce qui regarde plus particulièrement ces éléments assez simples de forme. D’abord d’où provient le leptothrix? Incontestablement il naît des molécules punctiformes; ce point n’est pas attaquable, surtout après les observations de Klob; je confonds dans celte affirmation les corps bacillaires non articulés de Klob; et, s’il en est ainsi, les molécules sont de nature végétale, quod erat demonstrandum. Mais les leptothrix sont, pour quelques phytophysiologistes, des productions algiformes n’ayant pas de développement ulté- rieur connu; Klob incline vers celte manière de voir; il resserre la série de son végétal entre le Bacterium punctum, comme origine, et les formes Bacterium lermo et catenuta d’un côté, et leptothrix de l’autre, selon les cas, comme aboutis- sants; cependant il le croit spécifique. Pour Hallier, au contraire, le leptothrix buccal, par exemple, procède du Pénicillium crustaceum, et peut y faire retour; ce n’est que le trait d’union entre la forme infime Micrococcus et la forme Oïdium ou la forme aérophylique Pénicillium. Mais si le leptothrix procède du micrococcus, d’où vient](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22449206_0019.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)