Expériences qui prouvent démonstrativement que le vinaigre de vin neutralise le méphitisme qui s'exhale de toutes les matieres en putréfaction / Par m. Janin de Combe Blanche.
- Janin, Jean, 1730 or 1731-
- Date:
- 1786
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Credit: Expériences qui prouvent démonstrativement que le vinaigre de vin neutralise le méphitisme qui s'exhale de toutes les matieres en putréfaction / Par m. Janin de Combe Blanche. Source: Wellcome Collection.
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![Vellement vuidée rue des Gravilliers ; trois maçons J diient-ils, y furent afphyxiés, un ejï mort y les deux au-* très ont été traités avec les afperfions d'eau & de vinaigre3 ù on a été ajfe{ heureux de les guérir, grâces à ce puiffant scide (a). (a) j’ai donc dit la vérité, lorlc]ue j’ai annoncé que les moyens employés par MM. Cadet, Laborie & Parmentier augmentent l’énergie du méphitifme ; aufii le parlement a re~ connu que le public , loin Çp retirer aucun avantage du privilège exclusif du ventilateur y en éprôuvoit beaucoup plus d’inconvé¬ nients ; en conféquence, il a flirfis ce privilège par fou arrêc du ii décembre 1-785. On fe rappelle aulîi que ces trois chi- milles connoifiant fmulité de leurs inventions , ont eu recours- à ma découverte , & cela pour exhumer plus de feize cents deux; cadavres à Dunkerque, & ils lont employée avec an plein fuccès. Enfin, on fe rappelle que M. Vicq-d’Aigr efi l’auteur d’un ouvrage qui a pour titre , Expofêdes moyens curatifs &préfervatifs contre les maladiespejHlentklles, in-8. de 718 pages , dans lequel il in¬ dique à chaque in fiant le vinaigre comme remede & comme pré¬ fer vat if. Il le prefcrit en hoifion, en fumigation, en lavement, & pour rappelîer à la vie les malheureux afphyxiés par les vapeurs méphitiques. Le vinaigre eft donc un puifiant remede ; mais cela n’a pas empêché M. Viccpà’Atjr, en■ qualité de fecrétaire perpétuel de la fociété royale de médecine, d’inférer une vive déclamation contre le vinaigre , dans l’hiftoire de cette compagnie ; c’efi là où il prétend qu’avec te vinaigre on a trompé ! féduit & induit le public en erreur; & il l’a prétendis après avoir confacré 718 pages à célébrer cet acide Quelle inconféquence ! Les expériences que je publie aujourd’hui fe¬ ront connaître fi M. Vicq-d’Afr a dit la vérité dans fora Jiiftoire. Comment fe peut-il qu’un écrit deftiné aux progrès de l’art contienne des invedives , contienne des alléga¬ tions démenties par les ouvrages du même hifiorien ? Ce corn* trafie feul annonce le projet concerté d’anéantir l’émulation. Quoi ! celui qui par état, & par la place qu’il occupe, dois défendre la vérité, dirige fur elle les traits envenimés de l’en- Yie ! Son objet n’a donc pour but que de la blefier & de Ist précipiter dans le puits? & cette entreprife inouïe a lieu dans un fiecle qu’on dit phifofophe. Qii’auroit-on donc fait dans des fiecles barbares? je le demande à M. Vïcq-d’Atgr> fecséf .Faire &](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b31886760_0018.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)





