Journal de médecine et de chirurgie pratiques, à l'usage des médecins praticiens ... t. LXXV, 21e cahier (10 novembre 1904).
- Date:
- 1904
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Credit: Journal de médecine et de chirurgie pratiques, à l'usage des médecins praticiens ... t. LXXV, 21e cahier (10 novembre 1904). Source: Wellcome Collection.
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![Iclon qui constata rcxistence d’un chancre pré[)utial et de plaques muqueuses de la bouche et aussi d'une érup- tion couvrant tout h* corps depuis le cuir clurvelu jusqu’à la])lante des pieds. A ce moment, dit M. Gailleton, le cuir chevelu est cou- vert de croûtes impétigineuses noirâtres ; la peau de la lace (front, paupières, nez, joues, menton’, est hérissée de papules d’un rouge livide, saillantes, dures, de la di- mension d’un pois. La peau du tronc a un aspect bigarré tout particulier, de lai’ges plaques d’un rouge intense, laissant à peine voir quelques petites parcelles de peau saine, on peut voir çà et là quelques papules rouges qui n’ont pas été noyées dans la poussée inflammatoire ; ail- leurs, ce sont des croùtelles noirâtres qui ont succédé à des papulo-pustules et enfin des bandes gris-blanchâtre de la largeur du doigt, de 5 à 8 cent, de longueur. Ce sont des phlyctènes aplaties, dont le contenu s’est en partie résorbé. Ce mélange de plaques rouges, de pointes noirâtres et de bandes phlycténo'ides donne une physionomie toute particulière à cette éruption. Sur les avant-bras, la rou- geur est très vive, elle occupe toute la peau, elle est re- couverte de squames peu épaisses. La paume de la main est couverte de papules profondément situées, d’un rouge pâle ; sur les doigts, des papules serrées les unes contre les autres forment une masse rugueuse, dure. Sur les ré- gions lombaire et fessière, ce sont les papules qui prédo- minent encore, groupées par 4 et 8 en petites plaques, ou bien en lignes, en arc. Sur les cuisses, les jambes et les pieds, l’éruption rappelle celle des membres supé- rieurs. Cette observation est intéressante au point de vue de la forme de l’éruption et du prurit qui l’accompagne. On sait que les syphilides sont aprurigineuses, et que toutes les fois que l’on constate ce symptôme, il faut rechercher ailleurs sa véritable cause. Le plus souvent c’est la gale ou la pédiculosequi compliquent la syphilis ou tout autre agent irritant. Ici ce ne peut-être ni l’un ni l'autre ; mais le malade, commissionnaire en vins, est suspect d’alcoo- lisme. Art. 2 (504. Les bourdonnements d’oreilles chez les neurasthéniques. — Les bourdonnements d oreille cons- tituent un des phénomènes les plus pénibles, et des plus rebelles que le praticien puisse être appelé à traiter. Ils ne sont pas rares chez les neurasthéniques, chez lesquels M. Castex les a étudiés en leur assignant un certain nom- bre de caractères spéciaux. M. le D' A. Pugnat (de Ge-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22396937_0038.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)