De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet.

  • Espelet, Jean, 1882-
Date:
1907
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Credit: De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet. Source: Wellcome Collection.

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    La tumeur, en règle générale, est libre cle toute adhérence et flotte dans la cavité péritonéale. L’unilatéralité est fréquente dans les cas d’endothéliomes de l’ovaire environ 70 0/0. Nous en reparlerons à propos du pronostic. La consistance de Fendothéliome est en général grande. Par¬ fois, comme dans le cas de Bruckner, elle est, d’une dureté ligneuse, rappelant tout à fait la consistance du fibrome. Par¬ fois, cependant, par suite d’un processus dégénératif et la présence de cavités kystiques, la tumeur est rénitente, parfois même fluctuante. À la coupe, on a l’aspect polykystique. Ces cavités étant mi¬ ses à part, le tissu est parfois de consistance spongieuse ou médullaire. On trouve parfois une disposition lamellaire rap¬ pelant certains sarcomes kystiques du rein, mais le plus sou¬ vent le tissu est de couleur blanchâtre, d’une grande dureté, criant sous le scalpel mais plus succulent que le fibrome. On obtient par le raclage un suc plutôt clair, ne contenant que quelques éléments figurés. Ce suc coloré par le triacide d’Erlich montre des cellules volumineuses arrondies, parfois polygonales, très irrégulières, à noyaux volumineux, pouvant même renfermer plusieurs noyaux présentant ainsi l’aspect des cellules sarcomateuses. Le tissu a un aspect œdémateux. Il est constitué par de fines travées de tissu blanc nacré don¬ nant l’impression de tissu conjonctif disposé en faisceaux plus ou moins volumineux et limitant entre eux des alvéoles de di¬ mensions variables, mais en général petites et à contenu col¬ loïde. Au centre, il est plus difficile de reconnaître la disposi¬ tion fasciculée. Le tissu a une consistance plus molle. On trouve parfois dans les cas d’endothéliomes de l’ovaire, des généralisations. Dans le cas de Bruckner, c’est la présen¬ ce, sur la face antérieure du corps utérin, de deux petites tu- » meurs du volume d’un grain de mil, dures, blanchâtres et tranchant par là même sur le fond rouge de l’utérus qui fit soupçonner la malignité de la tumeur. Dans le cas cité par M. le Professeur Ghavannaz, on trouve un noyau néoplasique hé- / à