De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet.

  • Espelet, Jean, 1882-
Date:
1907
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Credit: De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet. Source: Wellcome Collection.

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    en désaccord avec la théorie du développement du carcinome fibreux où le stade conjonctif représente un état secondaire. Par suite on diagnostiquera : endothélioma lymphatique (primaire de l’ovaire; secondaire de la trompe). On a dit : néoplasme primaire de l’ovaire et secondaire de la trompe parce que dans le tissu de la trompe se rencontrèrent les signes mani¬ festes d’un transport métastatique par la voie des lymphatiques de l’élément cellulaire néoplasique, les petits vaisseaux lymphatiques étant pourvus de leur endothélium et formés de cellules épithéliales. OBSERVATION V Fernand Henrotin et Maximilien Herzog, (American journal of Obstetrics). Femme mariée, trente ans. La malade, médecin elle-même,fournit l’histoire suivante : Mon trouble commence pendant l’hiver de 1891, époque avant laquelle j’ai joui d’une santé parfaite. Les premiers symptômes furent une menstruation irrégulière, des maux de tête intenses et de l’insom¬ nie. En juillet 1892, j’eus une forte douleur dans la région ovarienne droite, suivie de fièvre et de prostration complète. Cause inconnue. Je n’y prêtais aucune attention et je vaquais à mes occupations. Les règles vinrent de moins en moins jusqu’à arrêt complet pendant deux ans, époque durant laquelle je me sentis parfaitement bien. J'avais une sensation particulière sur le côté droit de l’abdomen, juste au-dessous de la ligne de ceinture. Je puis avec peine la décrire, mais elle me rappela les premières sensations éprouvées. Ces derniers mois la tumeur avait beaucoup augmenté, j’eus plusieurs crises de dou- \ leur à caractère indiqué ; elles semblaient venir sans cause apparente5 elles furent suivies d’une douleur intense ressemblant à une attaque de péritonite. L’hiver de 96, 97, après une longue course de 15 milles pour voir un malade, je vis mes règles pour la première fois depuis deux ans. Je fus réglée encore une fois,trois mois après et le flux mens¬ truel ne s’arrêta depuis, jamais plus longtemps que deux ou trois jours jusqu’à mon opération en septembre 1897.