De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue.

  • Rogivue, Adrien.
Date:
1876
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Credit: De sarcôme de l'utérus : étude clinique / par Adrien Rogivue. Source: Wellcome Collection.

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    d) la portion vaginale intacte ou bien infiltrée, mais également molle ; e) Y utérus longtemps mobile; f) de l’anémie pure et non de la cachexie caractérisée par un teint jaune paille; g) enfin une marche pas trop rapide. Il est rare en effet que des malades affectées de cancer ulcéré, c’est-à-dire d’un cancer qui cause déjà des hémorrhagies, passent l’année. Glisserow donne 1—1 lk an pour durée moyenne de la ma¬ ladie à dater de l’apparition des premiers symptômes. Encore une fois, si l’on touche avec le doigt des végé¬ tations flasques à base non indurée le diagnostic est assuré. Le diagnostic différentiel d’avec le Carcinome du corps de l’utérus s’appuie en somme sur les mêmes données : la con¬ sistance et l’examen microscopique des débris le faciliteront. En outre le cancer du corps est extrêmement rare ; d’après une statistique récente*) embrassant 686 cas il ne se serait présenté que 13 fois, soit 2 °/0 à peine. 2° Avec de simples végétations hyper plastiques de la mu¬ queuse (Endometritis fungosa). Quoique récidivant sur place, cette production morbide est essentiellement bénigne ; l’état général des malades reste excel¬ lent, il n’y a pas tendance à l’ulcération, encore moins à la perforation des parois utérines. Le processus reste absolument superficiel; enfin on ne trouve jamais le vagin envahi par des tumeurs volumineuses 2)„ 3° Avec une prolifération des glandes utriculaires. Dans ces trois cas le microscope décide en dernier ressort ; il est toujours facile de détacher de la tumeur avec le doigt ou avec une pince à polypes quelques particules dans lesquelles on reconnaîtra des éléments sarcomateux, ou bien les cellules caractéristiques des productions épithéliales, ou encore tous les 1) Schrœder, loc. cit. S. 2 79. 2) Olshausen, Arch. f. Gyn. Bd. VTII, S. 113.