Du traitement du trachome par le jequirity et la cantharidine / par Aimé Bernard.

  • Bernard, Aimé.
Date:
1883
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Credit: Du traitement du trachome par le jequirity et la cantharidine / par Aimé Bernard. Source: Wellcome Collection.

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    OBS. V Danoy (Joseph], 48 ans, marin, à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales), est atteint de granulations datant de deux ans et ayant résisté à tout traitement ; double pannus qui empêche le malade de se diriger seul facilement. — Sécrétion muco-puru- lente assez notable. Neuf applications de jequirity (solution à chaud 1/2 ^l„) sont faites fin septembre 1882. L'amélioration semble tarder à se montrer. Le malade part huit jours après l'appliçation du remède. Trois semaines après, il écrit qu'il n'est point satisfait; mais huit jours ne s'étaient pas écoulés qu'il écrit de nouveau en deman- dant quelques conseils et disant que s>on œil gauche est complète- ment guéri, et qu'il est disposé à laisser faire pour l'œil droit ce qu'on jugera nécessaire pour achever la guérison qui est en très bonne voie. Le malade fait allusion, non plus à ses granulations qui sont guéries, mais au mauvais état de son œil par suite de strabisme convergent avec amblyopie tr ès accentuée. Comme conclusion, voici une lettre adressée le 11 juin dernier à M. Terson par le médecin de ce malade, M. le Sanyas, de Saint-Laurent-de-la-Salanque; ce médecin exerce dans un pays très voisin de l'Espagne et infesté de granuleux : « Honoré confrère, j'ai l'honneur de vous envoyer une de mes clientes, atteinte de granulations palpébrales, d'origine scrofu- leuse. » Primitivement les deux yeux étaient recouverts d'un léger pannus qui a disparu sur l'un, quoique la cornée soit encore un peu trouble. L'autre empire chaque jour, malgré des cautérisations au nitrate d'argent et au sulfate de cuivre sur la paupière ren- versée, malgré des pommades au précipité jaune de mercure à toutes les doses. « En désespoir de cause, je vous l'envoie, persuadé que vous ob- tiendrez chez cette jeune fille le résultat merveilleux obtenu déjà chez un autre de mes clients, M. Danoy, marin, à Saint-Laurent-de- la-Salanque. » A propos de ce marin, je suis encore à me demander quel re-