Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol.
- Rossignol, Jean-Pierre, 1804-1893.
- Date:
- 1858
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Credit: Gnathon et Scymnus, deux artistes peintres découverts dans les Épidémies d'Hippocrate : à ce sujet, classification des personnages qui figurent dans les Épidémies et explication de la légende d'Hippocrate / par J.-P. Rossignol. Source: Wellcome Collection.
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![— 6 basse extraction. Les esclaves proprement dits y figurent même en assez grand nombre. Ainsi, nous trouvons le domestique de Phana- goras, ô «bavayopsoj oîx£ty]ç (1); la servante de Scymnus le peintre, Sxuuvoo tou ypxcpétoç Ospairodvri (2) ; la jeune esclave de Polémarque xvj tou IIoAsuap^ou Taiotax-/) (3); la domestique de Stymargès, f) Stujx- àpysoo otxsTiç ( /( ) ; la domestique de Thestor, dans le voisinage, r, ex twv yEtTo'vwv ©IcjTopoç o’txETi; (f)) ; la domestique que je vis, peu de jours après quelle avait été achetée, Tvj oIxstiSi, t,v veowyjtov loutrav xoct- eToov (6); iin palefrenier de Palainède, à Larisse, iir-o/.o'aoç Ilodaij.^- 8eoç, Iv AapiaaT) (7). On y trouve jusqu’à ces esclaves marqués du fer rouge au front, pour avoir pris la fuite ou commis quelque grand crime. Ainsi, l'esclave marqué du fer rouge, qui était de la domesticité d'Antiphile, tw os oTr/ux-rp ~ap’ ’AvTtcpiXou (8). Les hommes de métier que l’on rencontre sont des charpentiers, des ouvriers en cuir et surtout des foulons. Les foulons paraissent avoir formé une portion considérable de la clientèle d’Hippocrate, et avoir présenté à cette époque des symptômes analogues, dus sans doute à leur profession. En un endroit, le grand docteur remarque : « Twv YvacpÉwv ot 8ou6wvsç IcpuixaTOuvTO <jxXv|poi, xat àvwouvoi (9). — Les « tumeurs, qui se développaient dans les aines, chez les foulons, « étaient dures et indolentes. » Ailleurs il se contente de dire vague- ment le foulon, o xvacpEuç (10) ; et plus loin, le foulon à Sgros, ô xvacpsùç Ô £V 2upW (11). (1) I, 8, t. II, p. 644. (2) I, 9, t. II, p. 666. (3) II, 3, 4, t. V, p. 108. (4) II, 4, 5, t. V, p. 126. (5) IV, 9, l. V, p. 148. — M. Littré a traduit : « La servante des voi- ce sins de Thestor. » Une pareille phrase ne saurait fournir d’indication dans aucune langue, et, en outre, elle forme dans le grec une construc- tion irrégulière. Cela signifie : « La domestique de Thestor, parmi les « voisins, dans le voisinage. » Dans le voisinage de la femme dont il vient de parler, de la femme de Mæandrius. (6) IV, 38, t. V, p. 180. (7) V, 16, t. V, p. 214. (8) IV, 2, t. V, p. 144. (9) V, 59, t. V, p. 240. (10) IV, 36, t. V, p. 178.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22447623_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)