Volume 2
The physiology of the foetus, liver and spleen / [G.C. Holland].
- George Calvert Holland
- Date:
- 1831
Licence: Public Domain Mark
Credit: The physiology of the foetus, liver and spleen / [G.C. Holland]. Source: Wellcome Collection.
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![truth of the subjoined conclusions can scarcely be doubted :— de l’utérus et ceux du placenta, et par cons¢quent ont dit que la cir- culation du fetus était une continuation de celle de la mére. Leurs arguments étaient : 1° qu’aprés l’accouchement, il se fait toujours un écoulement de sang plus ou moins abondant par la vulve; 2° que souvent alors, le sang continue de couler indéfiniment par le cordon ; 3° que dans des femmes enceintes, mortes d’hémorrhagie, on a trouvé le foetus tout-a-fait exsangue ; 4° qu’on a injecté également les vaisseaux du foetus par ceux de l’uterus, et les vaisseau de l’uterus par ceux du fetus ; 5° enfin, qu’on a vu vivre et se développer des feetus qui n’avaient pas de ceeur, et chez lesquels conséquemment la circulation n’avait pu se faire que par ]’influence du cceur de la mére. Outre qu’il n’est aucun de ces arguments qu’on ne puisse réfuter, il en est d'autres plus puissants qui prouvent invinciblement que la communication entre le placenta et uterus n’est pas directe. 1° L’hemorrhagie, qui se fait par l’uterus et le cordon aprés l’accouchement, prouve bien la communication des vaisseaux de la mere avec le placenta, mais non que cette communication soit directe. 2° I] est faux que quand la mére meurt d’hémorrhagie, on trouve le foetus exsangue ; le plus souvent le contraire a lieu, et Wris- berg l’a constaté par des expériences directes. 3° Les injections dont on argué, répétées par les anatomistes de nos jours, ont présenté des résultats opposes, et par conséquent ont conduit 4 une conclusion contraire. Si, par exemple, on injecte les artéres utérines, la matiére pénétre dans les veines du méme nom, aprés s’étre épanchée dans les lobes du placenta, mais sans jamais parvenir dans les vaisseaux ombili- caux du placenta. Il en est de méme, si on injecte les veines utéri- nes; et, en ce cas, l’épanchement dans le parenchyme du _ placenta uterin est plus abondant. Si, au contraire, on injecte les artéres ou la veine ombilicale, la matiére passe des uns de ces vaisseaux dans les autres, s'epanche dans le parenchyme du placenta, mais ne pénétre pas dans les vaisseaux uterins. A la vérité, une ou deux fois, Chaussier avec du mercure, Béclard avec de la matiére grasse, ont injecté par la veine ombilicale, non-seulement toute la masse du placenta, mais encore le tissu de l’uterus et les veines utérines : mais ces anatomistes](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29305652_0002_0129.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)