Licence: Public Domain Mark
Credit: Mémoires : [1795-1817]. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.
652/706 (page 264)
![norn de plique, que les accidents de la goutte et du rhuma- tisme. ((Les personnes, disent-ils, atteintes de cette mala- « die, éprouvent d'abord des douleurs obtuses, une sorte « de stupeur dos articulations des doigts des mains, des « pieds, et de tous les membres, des lassitudes des sens, sur- k tout si ces personnes sont accoutumées à des travaux pé- « nibles-, peu après, les articulations sont plus douloureu- « ses; la tête se couvre d'une efflorescence furfuracée, et il <( se développe des douleurs vagues à l'occiput, au sommet « de la tête, entre les épaules, et enfin des accidens de <( goutte et de rhumatisme sur les dents et sur les yeux. « Non-seulement la plique est héréditaire comme les mala- « dies arthritiques, mais encore les douleurs qui l'accom- cc pagnent s'exaspèrent par le changement de temps. » Mais si la plique n'était qu'une maladie arthritique ou rhumatismale masquée , nous devrions l'observer quelque- fois dans tous les pays où ces affections sont le plus com- munes : toutefois leur complication avec la plique est d'au- tant plus fréquente, que le traitement qu'on emploie pour les guérir, c'esl-à-dire les sudorifiques, est très-propre à faire développer la plique d'une manière locale. Il n'y a point de fièvres aiguës avec lesquelles la plique se rencontre plus communément qu'avec les fièvres adynami- ques et la fièvre lente nerveuse. Nous avons cité plus haut une observation de M. Chaumelon, qui se rapporte à la pre- mière de ces complications. La seconde est plus fréquente encore : c'est celle surtout qui a fait dire aux auteurs, d'une manière vague, que la plique offrait évidemment un carac- tère nerveux et asthénique. Il ne faut pas confondre néan- moins cette complication avec l'état de fièvre hectique qui accompagne la plique parvenue £ son p]us ]iau^ degré d'in- tensité. Les médecins, accoutumés à faire une juste applica- tion de la méthode analitique à l'étude des maladies , sau- ront distinguer facilement ces différens états, non moins que toutes les autres complications possibles, parmi les- quelles nous ne devons pas oublier l'érysipèle et autres](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2101114x_0652.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)