Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics].

  • Jacobovics, Miksa Móricz.
Date:
1840
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Credit: Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics]. Source: Wellcome Collection.

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    Le charbon et la potasse se trouvent-ilscen partie réunis à l’état de com¬ binaison chimique ou à l’état de simple mélange? Quelle que soit la ré¬ ponse de la chimie à cette question, le seul fait important à constater pour le praticien, c’est une très grande solubilité de la préparation et dès lors son absorption plus facile,'son‘introduction dans toute l’écono¬ mie, pour en modifier] les sécrétions, les nutritions morbides, les inflam¬ mations chroniques, par lesquelles se manifestent les maladies cutanées. On aura plus de chances d’obtenir une préparation qui ait ces qualités si l’on choisit un charbon très noir, très Léger, bien porphyrisé à plu¬ sieurs reprises, et que l’on aura soin de mêler avec la potasse immédia¬ tement après la préparation de cette dernière, parce que les corps sont plus disposés à former de nouvelles combinaisons, immédiatement après les avoir dégagées d’autres ; en outre, la température, le degré de flui¬ dité de la potasse caustique après sa préparation peuvent aussi contri¬ buer à favoriser l’union. Aujourd’hui, ou l’on s’en tient à l’apparence, ou l’on regarde chaque hypothèse, quelque bien fondée qu’elle soit, comme une entrave au pro¬ grès, ou l’on circonscrit avec exactitude les limites de chaque maladie, on s’étonnera d’entendre professer que des dartres peuvent se développer sous l’influence de la gale, maladie regardée paroles dermatologues les plus célèbres comme une affection purement locale, quiue doit jamais être traitée que par des topiques. Les motifs sur lesquels ces savans et praticiens basent leur’opinion sont: 1° Que la gale est produite par la transmission de l’acarus qui creuse son sillon, produit la vésicule, etc. 2° Qu’un grand nombre d’individus, qui ont été traités exclusivement par des topiques, ont été parfaitement guéris de la gale, sans avoir jamais eu ensuite d’autres affections cutanées. Quant au premier point, on peut répondre : que le rôle de Tacarus dans la production de la gale, n’est point encore incontestablement dé¬ montré; toujours est-il qu’on trouvera un grand nombre de malades cou¬ verts de gale, sur lesquels l’observateur, aussi le plus exercé, ne pourra découvrir Tacarus; d’autres fois, on ne trouvera qu’un seul acarus sur des galeux porteurs de myriades de vésicules; bien plus, après la destruc¬ tion de l’insecte, on voit les vésicules persister, se reproduire et suivre toutes les phases de leur évolution parfaite. L’on sait, du reste, que la